Le quota attribué à la commune jugé insuffisant

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Les souscripteurs au programme de l’habitat rural dans la commune de Tadmaït, à 18 km à l’Ouest de Tizi-Ouzou, ne semblent pas satisfaits du quota attribué à la municipalité. En effet, selon les témoignages recueillis auprès de sources locales, un quota de 110 aides a été attribué la commune. Un chiffre en deçà des attentes, sachant que le nombre de demandes déposées au niveau des services concernés de l’APC avoisine 450, a-ton appris. Le vice-président de l’APC, M. Mohamed Mustapha Boulahia déclare à ce propos: «Ces 110 unités sont insuffisantes, car, parallèlement, nous avons enregistré pas moins de 450 demandes d’aide au logement rural qui attendent d’être satisfaites depuis plusieurs années». Devant cette situation, l’exécutif a décidé d’interpeller le wali de Tizi-Ouzou, par le biais d’une correspondance, attirant son attention sur la «marginalisation» de la municipalité sur le plan logement. «Nous nous vous informons que, depuis 2015, notre collectivité n’a bénéficié d’aucun quota relevant de ce segment. Notre étonnement fût, lorsque nous apprenons que seulement 60 et 50 aides ont été accordées (…) Cette situation nous fait croire que notre commune est frappée d’ostracisme (…) L’engagement d’enquêtes est souhaitable pour débusquer les malversations coutumières et entretenues au niveau de certains cercles qui se rythment à une cadence opaque. II nous appartient de nous mettre en rapport permanent avec les instances supérieures et compétentes qui ont essentiellement l’action prépondérante de contrôle. Monsieur le wali, nous vous demandons d’intervenir dans le cadre du possible, pour l’amélioration de notre situation, car nous accusons un retard considérable en matière de logements de toutes natures», lit ont dans la lettre signée par l’adjoint au maire, M. Med Mustapha Boulahia. «Pendant des années, nous n’avons reçu aucun quota. À présent, on nous attribue 110 aides alors que les services concernés ont enregistré au moins 450 dossiers. Notre commune est lésée dans ce domaine. A cet effet, les responsables du secteur sont appelés à nous accorder un quota supplémentaire pour satisfaire les demandes des citoyens qui patientent depuis des années», dira Saïd, l’un des habitants de la région. Et d’ajouter : «J’ai introduit une demande de l’aide à l’habitat rural depuis plus de trois ans, mais je ne vois pas encore le bout du tunnel. J’espère que cette fois mon nom figurera sur la liste des bénéficiaires, car les conditions dans lesquelles je vis avec ma famille sont très mauvaises».

Rachid Aissiou

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