Comme chaque année, les écoles primaires ne ratent pas la célébration de la Journée nationale du savoir, coïncidant avec le 16 avril. Cette fois-ci, c’est la maison de jeunes de cette municipalité qui a pris l’initiative, d’organiser, en collaboration avec les autorités locales et l’association Tafath U Zekka, un concours inter-écoles entre les deux établissements scolaires du chef-lieu, à savoir les écoles frères Benakli et Essaïd Titouche. Durant toute la journée, les élèves de cinquième année des deux établissements se sont disputés la première place, dans une compétition très rude. «C’est une bonne initiative que de faire participer directement des enfants à la célébration de la Journée du savoir. D’ailleurs, nous avons remarqué que chaque groupe a fait de sorte à ce qu’il remporte la première place. Les enfants ont, également, apprécié les autres activités retenues à l’occasion. Ils ont eu droit à des sketches relatifs au thème de la journée mais au chant», dira le directeur de l’école Essaïd Titouche, M. Mohamed Ouicher, fier d’avoir été honoré, puisque c’est son établissement qui a été classé premier. Quant aux élèves, ils étaient gratifiés de cadeaux : «Je suis très contente que notre école a terminé première. Je félicité tous mes camarades pour ce succès. Je souhaite que nous réussirons tous à l’examen de la cinquième», exulte une écolière du groupe Essaïd Titouche. Par ailleurs, il est à souligner que la maison de jeunes a mis en œuvre toute une série d’activités au profit des élèves. «C’est une journée dédiée au savoir. C’est pourquoi nous avons choisi les deux écoles du chef-lieu pour animer cette fête. Les écoliers ont été à la hauteur», confiera un organisateur. Profitant de ce rendez-vous, les organisateurs ont honoré une enseignante et un directeur à la retraite. Ces deux derniers ont sacrifié leurs belles années de jeunesse pour, justement, inculquer le savoir aux élèves et instruire de nombreuses générations plus de trente ans durant. Des cadeaux leur ont été, ainsi, décernés dans une ambiance festive, rythmée par la célèbre chanson du groupe El Bahara «Choukran lak y ostadhi», du sympathique Sadek Boudjemaâ, interprétée par les anciens élèves des deux enseignantes. Envahies par l’émotion, les deux dames n’ont pas retenu leurs larmes devant ce geste de gratitude. Au finish, le directeur de la maison de jeunes et les autres participants à cette cérémonie ont promis de renouveler ce genre d’initiative prochainement.
A. O.