Les élèves de l’école primaire Berkani Mohamed du village Aït Ourzedine, à 6 km à l’Est du chef-lieu communal de Tadmaït, ont fermé jeudi dernier, la mairie de Tadmaït.
Ils ont initié leur action pour protester contre ce qu’ils appellent, le délabrement du mobilier scolaire et la dégradation de leur établissement qui dure depuis longtemps déjà. En effet, plusieurs dizaines d’élèves, soutenus par d’autres habitants du village, ont procédé dès la matinée, à la fermeture du siège de l’APC pour exprimer leur colère suite à l’indifférence affichée à leur égard par les autorités locales concernant la prise en charge de la rénovation du mobilier scolaire ainsi que l’aménagement de cette école primaire. Selon des témoignages des villageois d’Ait Ourzedine, en raison de la dégradation avancée de l’école du village, plusieurs pères de familles ont préféré scolariser leurs enfants dans des établissements scolaires du chef-lieu, et ce, malgré les difficultés des déplacements quotidiens. «L’état dans lequel se trouve actuellement cet édifice scolaire est déplorable, les classes sont délabrées, une partie du plafond est tombé, en raison du problème des infiltrations des eaux pluviales. Les sanitaires n’ont pas de toit et le mobilier scolaire est vétuste», déplore un des habitants de ce village. Ces parents d’élèves disent avoir sollicité les services concernés de l’APC à maintes reprises, sans résultat et ce, depuis longtemps. Ils veulent à travers leur action attirer l’attention des pouvoirs publics qui ne prennent pas au sérieux leurs légitimes revendications. Les autorités locales se sont, dit-on, engagées lors d’une réunion tenue l’après midi à Draa-Ben-Khedda où étaient présents des parents d’élèves et des élus locaux, de prendre en charge le réaménagement de cet édifice scolaire. Une commande de nouvelles tables a aussi été effectuée, a-ton appris de sources locales.
Rachid Aissiou