Des étudiantes empêchent l’ouverture d’un bureau de l’UGEL

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Les étudiantes résidant à la cité universitaire pour filles Sediki Zitouni, de la ville de Bouira, ont vécu, durant la nuit de dimanche à lundi dernier, des scènes de violences et d’affrontements entre deux groupes rivaux d’étudiantes. Ces évènements interviennent suite à l’installation par l’organisation satellite UGEL, d’une section au niveau de cette résidence. Une installation jugée « illégale et illégitime » par des étudiantes qui affirment «qu’aucune assemblée générale élective n’a été tenue avant l’installation de cette section syndicale non-représentative». Une manouvre rejetée par les résidentes qui ont ainsi refusé l’installation d’une section locale du syndicat proche aux courants politiques islamistes et ont aussi refusé l’ouverture d’un bureau à l’intérieur de ladite cité. Selon les témoignages d’étudiantes, plusieurs dizaines de résidentes ont précédé, durant la même soirée, à la fermeture du siège réservé par l’administration pour la section de l’UGEL, et ont réclamé la dissolution de cette section qu’elles ont jugée « illégitime ». C’est à ce moment-là que des affrontements ont éclaté entre ces étudiantes et d’autres affiliées à l’organisation UGEL. Des agents de sécurité sont intervenus quelques minutes après le déclanchement des hostilités et ont réussi à rétablir rapidement le clame. Une assemblée générale des résidentes a été organisée après cet incident. Les étudiantes ont exigé la dissolution de la section locale de l’UGEL et l’annulation de la décision de l’administration portant sur l’octroi d’un siège pour cette section. Un siège qui servait à l’origine de lingerie de la cité U. Les étudiantes ont aussi tenus à dénoncer «la dégradation des conditions d’hébergement au sein de cette résidence et le mutisme de l’administration face à leurs revendications». Elles ont, en outre, fait part de la dégradation du service de restauration, de la surcharge des chambres, de l’insécurité aux alentours de la résidence, du manque de transport universitaire, des longues coupures d’eau potables et la défaillance des appareils de chauffage. À noter, pour rappel, que des étudiants affiliés à l’organisation UGEL étaient à l’origine des évènements douloureux et violents qui ont secoué l’université et la ville de Bouira durant le mois de décembre dernier.

Oussama K.

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