L’élu ça trompe énormément

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Par S. Ait Hamouda

Pauvres électeurs qui sont pris en otages par certains P/APC. Ils leur promettaient monts et merveilles à l’approche des élections, une fois passés les suffrages, ils plient tout et se replient sur eux-mêmes. A Aïn Zaouïa, le président n’a pas obtempéré aux instructions du wali de trouver un moyen de réunir l’assemblée ne serait-ce que pour signer les émoluments des travailleurs communaux. Il campe sur sa position et nargue le wali, les fonctionnaires, les associations et le couffin du Ramadhan pour les démunis. Il y en a des légions en Kabylie des commis de l’Etat, et le P/APC en est un, qui s’en ‘’foutent’’ de leurs administrés, suppriment les subventions et bombent le torse pour montrer ce qu’ils ‘’valent’’. C’est-à-dire rien ! Ce qui impose aux électeurs de se poser la question : Pourquoi on vote ? Une interrogation qui mérite d’être posée, vu les résultats obtenus après les promesses faites en campagne électorale. Il n’y a pas de confessions ante-vote qui puissent être tenues par des maires sans parole. La parole non respectée est d’une certaine façon tromperie et trahison des promesses données. Que l’on trouve quelquefois un individu qui tienne à se parjurer, il y a dans l’ordre des choses, des séparations entre le rôle du comédien et celui de cabotin, le premier joue convenablement, et l’autre se fait implorer pour ne pas jouer comme il se doit le rôle qui lui a été attribué par la vox populi. Il advient qu’il se considère, comme un responsable envers et contre tout, mais ne trouve pas ce qu’il doit faire pour satisfaire, ne serait-ce que d’un iota, les attentes de ceux qui l’ont désigné au poste qu’il occupe en usurpant, en se trompant et en trompant son monde. Il ne serait pas illusoire de cesser toute attente de quelque cadeau qui viendrait de quelqu’un qui, engoncé dans son fauteuil, se moque de tous ses administrés, surtout des plus pauvres, à une poignée de jours du Carême.

S. A. H.

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