Inondation et risques d’accidents

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La trémie aménagée à hauteur du carrefour de Haïzer, à l’ouest de la ville de Bouira, est carrément inondée compliquant ainsi la circulation automobile.

Cette situation dure depuis plusieurs jours sans que des mesures ne soient prises afin de trouver une solution à ce problème. Il suffirait de quelques ouvriers et d’un peu de matériel pour pomper l’eau stagnée à l’intérieur de la trémie et aussi déboucher les systèmes d’évacuation des eaux pluviales pour débloquer la situation et y rétablir la circulation. Or, et au lieu de ces mesures, les services des travaux publics n’ont pas trouvé mieux que d’installer des panneau aux entrées de la trémie pour prévenir des inondations et de la fermeture de l’accès à ce gabarit. Seulement, et vu que le dit panneau est constamment renversé et invisible, les automobilistes s’engagent dans le tunnel en s’engouffrant à l’intérieur au risque de voir leur véhicule submergé par les eaux et surtout endommagé. Surpris par cette situation, des automobilistes manœuvrent à l’intérieur de la galerie pour faire demi-tour. Ces manœuvres qui ne sont pas sans danger sur la vie des conducteurs créent un embouteillage monstre aussi bien à l’intérieur qu’aux entrées de la trémie. En sus, ces manœuvres pourraient causer des accidents de circulation. «Imaginez un instant qu’un poids lourd qui s’engouffre dans la trémie perde ses freins et qu’il trouve sur son passage un véhicule en pleine manœuvre pour faire demi-tour. Un tel scenario, s’il venait à se produire, pourrait causer un carambolage et faire des victimes. Ce laxisme est inacceptable», dira un automobiliste de passage. Un autre affirme que cette situation dure depuis plusieurs jours sans que rien ne soit entrepris pour y remédier. «Cette situation est née des dernières intempéries et elle reste à ce jour inchangée», fait-il savoir. Selon les usagers de la route, à chaque fois que la pluie tombe, la trémie de Haïzer est inondée, et les services de la DTP procèdent systématiquement à la pose d’un panneau y interdisant l’accès. Pourtant, il serait préférable de fermer l’accès au gabarit pendant un laps de temps pour évacuer les eaux pluviales et rétablir ensuite la circulation. En procédant ainsi, le danger sera définitivement écarté et des désagréments évités. Devant l’absence de réaction des responsables concernés, la situation perdure encore et actuellement, il n y’a que les poids lourds qui empruntent ce tunnel. Il faut signaler que cet ouvrage est conçu à l’origine pour désengorger le carrefour de Haïzer, lequel voyait se former des embouteillages monstres. Le carrefour en question est en fait un croisement des RN5 reliant Bouira à la capitale Alger et la RN33 reliant Bouira à la station Tikjda. Avant la réalisation de l’ouvrage, ce croisement a été un des points noirs de la circulation dans la ville de Bouira. À présent et avec les difficultés de la circulation au niveau de la trémie, des bouchons se forment au niveau du carrefour à longueur de journée. Il est utile des signaler par ailleurs que le bitume présente des dégradations à l’intérieur de l’ouvrage en question, ce qui contraint les automobilistes à manœuvrer pour les éviter exposant ainsi leur vie et celles des autres aux dangers d’accidents. Devant cette situation, les services des travaux publics doivent prendre les devants pour y remédier et mettre ainsi fin aux embouteillages et écarter tout risque d’accident. À signaler que l’autre trémie aménagée au centre-ville de Bouira, au quartier Sayeh, n’enregistre pas d’inondations et la circulation y est fluide.

Djamel M.

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