Sit-in des citoyens hier devant la mairie

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Après la décision prise lors de la rencontre citoyenne, tenue mardi dernier au centre culturel de la localité, la population de la commune d’Aokas est passée à l’acte, hier matin, en observant un sit-in devant la mairie.

Deux des animateurs et initiateurs du rassemblement dont Hamou Aidali, élu communal sur la liste indépendante Tafat, ont pris la parole pour rappeler le but de cette rencontre citoyenne. Ils ont appelé le maire à constituer son exécutif pour mettre un terme au blocage dans l’intérêt suprême de la collectivité. Car, selon eux, toutes les communes ayant installé l’exécutif et les commissions ont déjà commencé à puiser du budget affecté au programme communal de développement pour entamer quelques projets d’utilité publique. Alors qu’Aokas fait toujours face à des problèmes sans pouvoir les résoudre. Approché, l’élu communal Hamou Aidali déclarera que le président de l’APC est le seul responsable de ce blocage et il doit l’assumer. C’est à lui, enchaînera-t-il, de dénouer la situation par des concessions qu’il doit faire aux autres élus du moment qu’il a eu des propositions. «Il est de son devoir de faire en sorte de régler ce problème car nous assistons aujourd’hui à une véritable anarchie, notamment avec le problème de la bande boisée, le centre de dialyse et autres», renchérira Rabah Bouzidi, l’autre animateur de ce mouvement de protestation. L’on pouvait compter la présence d’une poignée d’élus, des membres du mouvement associatif et de simples citoyens à ce rassemblement. La pluie fine n’a pas empêché quelques citoyens, qui refusent de voir leur commune se retrouver à la traîne, d’être présents à ce sit-in sans toutefois fermer le siège de l’APC dont les services ont continué à fonctionner. Alors qu’une délégation devait rencontrer le maire pour lui faire part des doléances citoyennes, celui-ci a informé les présents, via un agent de sécurité, de son indisponibilité, car retenu par une réunion au niveau du siège de la daïra et qu’il serait disposé à recevoir deux représentants en fin d’après-midi. Chose que les organisateurs ont refusé et ont opté pour la prise de parole afin d’informer la population en improvisant un discours.

A. Gana

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