Les habitants du lotissement Agargour, au chef-lieu communal de Tadmaït, ne cessent de réclamer le raccordement de leur quartier au réseau de l’électricité. Certains de ces locataires, rencontrés sur place, affirment qu’ils habitent dans cette localité depuis le début des années 2000 et qu’ils ont sollicité les autorités locales afin de prendre en charge leur problème, mais en vain. «Cela fait des années que nous demandons aux autorités locales, ainsi qu’aux services de la SDC de raccorder nos habitations au réseau d’électricité, mais sans résultat», regrette Brahim, l’un des résidents de ce quartier. Et d’ajouter : «Il est inconcevable que nous demeurons à quelques centaines de mètres seulement du chef-lieu, et nos logements ne soient pas encore branchés à l’électricité. Pourtant, le quartier se trouve à quelques mètres du réseau principal d’électricité». L’absence de cette commodité dans les foyers a engendré beaucoup de désagréments aux familles qui habitent dans cette bourgade. Aussi, selon les témoignages de certains résidents, c’est à partir des domiciles voisins qu’ils s’alimentent en courant électrique. «Sans l’aide de nos voisins, nous serions privés de cette énergie et il aurait été impossible d’habiter nos logements», affirme Mohamed, un père de famille installé dans le quartier depuis plus de dix ans. «Nous endurons souvent le problème des coupures d’électricité et celui du courant faible, notamment durant les périodes de chaleur. Ainsi, nos climatiseurs et autres électroménagers ne fonctionnent pas», poursuit-il. Ces mêmes habitants, qui disent ne demander que le minimum vital, attendent toujours une réaction des pouvoirs publics. Le raccordement ne demande pas beaucoup d’investissements, affirment-ils. Il suffit d’une dizaine de mètres de câbles électriques et d’un support pour assurer l’alimentation, soutiennent-ils.
Rachid Aissiou
