Par S. Ait Hamouda
Le tourisme, ça ne veut pas dire des prix inabordables et des prestations qui fluctuent suivant la disponibilité de la matière. Certes, on a des infrastructures de luxe, mais le personnel hôtelier ne suit pas. Ce n’est pas que sa formation soit en deçà de l’exigence, mais s’est le caractère qu’il faudra soigner et adapter aux exigences d’un établissement touristique digne de ce nom. Quand vous rentrez dans ce genre d’endroits, vous vous attendez à être bien accueilli. Mais c’est le contraire qui vous arrive. Et souvent, non seulement vous êtes très mal reçu, mais on vous prend, au-delà de toutes considérations, pour un dévergondé. Pourquoi ? Parce que vous ne payez pas de mine. Le touriste n’est pas qu’étranger, il peut être un autochtone qui s’offre des vacances dans son pays. A plus fortes raisons lorsqu’il s’agit d’un visiteur, d’un curieux qui s’intéresse à notre pays, à ses vestiges et qui doit être reçu comme il se doit. Cela dit, les prix doivent être raisonnables. C’est ce qui fait dire au ministre du Tourisme que les conditions d’accueil et de tarification doivent être en adéquation avec l’offre et la demande. Notre pays possède des atouts, à cet égard beaucoup plus avantageux que nombre de contrées qui se sont fait leur beurre là-dessus. Il arrive qu’on voue à ce secteur des avantages subséquents pour son developpement et sa place dans le monde. Ce qui permet un échange et une ambition dans le tourisme, qui en fait un pays où il fait bon vivre, où il serait bon de se rendre, où il fait notoirement beau et où il y a de beaux sites, historiques, naturels, culturels et aussi économiques. Il va de soi que l’on peut considérer le tourisme comme un atout remarquable, qui permet d’avancer et de se prévaloir dans la mappemonde. Nonobstant, l’Algérie est un pays qui sied aux ballades, aux randonnées, aux visites et elle gagnerait à être vue. Cela n’empêche pas qu’elle mérite plus que d’autres pays d’être une destination qui vaut le détour.
S. A. H.
