Comme chaque année, les autorités de wilaya mettent les bouchées doubles pour garantir un mois de Ramadhan serein, avec des mesures qui permettent une profusion de denrées alimentaires de qualité à moindre prix.
à la veille de ce mois sacré, ce sont quatre marchés de solidarité qui ont été installés, pour permettre aux citoyens de s’approvisionner en produits de large consommation à des prix concurrentiels. De son côté, la direction des services agricoles a également pris des mesures , afin de garantir la disponibilité et la qualité des viandes durant le mois sacré. Djoudi Ganoune, directeur des services agricoles de la wilaya de Bouira, affirme que les agriculteurs de la wilaya ont été sensibilisés pour approvisionner directement les 4 marchés de solidarité en produits frais, viandes rouges et blanches, ainsi qu’en œufs : «Les maraichers de Bir Ghbalou, Aïn Bessem et El-Esnam ont été sensibilisés et leurs productions iront directement dans ces marchés. Le consommateur retrouvera des produits frais à des prix compétitifs. Il n’y aura pas de spéculation sur les prix comme ce fut le cas auparavant. Nous avons demandé également l’acheminement de la pomme de terre, celle qui a été stockée et la nouvelle récolte que nous attendons à partir du 10 juin. En attendant la pomme de terre nouvelle, nous avons demandé à déstocker une certaine quantité pour faire la soudure entre ces périodes». A propos des viandes, le premier responsable de la DSA indiquera que ses services veillent scrupuleusement à l’application de la réglementation : «Nous veillons au grain pour une viande saine. C’est vrai que de temps en temps nous effectuons des saisies, car il y a des gens qui transportent des viandes foraines, c’est-à-dire celles qui de disposent pas d’estampilles. Nous procédons sur le champ à la saisie, même si cette viande est bonne sur le plan sanitaire, car il faut retracer sa provenance. Les services de sécurité, que nous remercions au passage, prennent le relai pour entamer la procédure judiciaire. Si une carcasse ne portent pas d’estampille, elle est systématiquement saisie car les vétérinaires n’ont pas le droit d’estampiller des quartiers de viandes, la raison est qu’il faut distinguer le mâle de la femelle». M. Djoudi précisera : «Les brigades mixtes des services de la direction du commerce et des vétérinaires de la DSA travaillent au quotidien, à longueur d’année. Parfois, lorsque ces brigades inspectent dans des marchés, elles se font accompagner par les services de sécurité. Je précise à ce sujet qu’un abattoir moderne sera mis en service à partir de cette semaine au niveau de la zone d’activité de Bechloul et cette structure permettra sans nul doute de renforcer les capacités d’abattage en offrant aux consommateurs une disponibilité de viandes rouges ovine et bovine, répondant aux normes d’hygiène les plus irréprochables».
Hafidh Bessaoudi