La commune d'Ath Mansour, à 46 km à l’Est de Bouira, vit des subventions de l'état. Pour le secteur économique, seules quelques carrières d'agrégat implantées au sud de la la localité versent de maigres impôts au profit de la commune.
La municipalité ne possède pas assez de ressources pour relancer le développement local. L’on garde toujours l’espoir de voir s’ériger une zone industrielle, même si les entraves ou autres écueils se dressent comme pour retarder ce projet qui ferait sortir cette région de sa léthargie. «Seule une zone industrielle est capable de sortir notre commune de son marasme. Ce futur pôle permettra de résorber le chômage endémique et renflouera les caisses de la municipalité, où l’argent des taxes récolté servira à concrétiser d’autres projets», estime-t-on à Ath Mansour. Cependant, et pour le moment, rien n’est encore acquis pour ce projet de zone industrielle même si un terrain a été désigné à cet effet. Néanmoins, il y a ce « dédale » administratif qu’il faudra aux autorités locales d’emprunter sans « s’égarer ». Pour leur part, les budgets alloués pour la commune en matière des PCD demeurent « insuffisants » vu l’accroissement des revendications de la population en matière, notamment, d’aménagement urbain (assainissement, routes, éclairage, trottoirs, drainage des eaux pluviales, etc.) La commune enregistre une extension urbaine fulgurante et une démographie incontrôlée. Toutefois, des extensions en tous genres (gaz, eau, électricité, assainissement, routes, etc.) doivent être réalisées pour satisfaire la population. De leur côté, les projets de développement local se comptent sur les doigts d’une main dans cette commune, alors que les différentes localités relevant de cette municipalité expriment des besoins pressant dans tous les volets. Quelques projets sont inscrits depuis belle lurette mais qui attendent leur réalisation. À l’exemple de ce projet qui traîne depuis 2016 qui a trait à la réalisation d’un réseau de l’assainissement au profit du quartier Ouzouaghène au chef-lieu communal. Ce projet a vu son budget évalué à 4 millions de dinars. «On espère que l’APC prendra en charge ce problème qui nous mène la vie dure», souhaite-t-on à Ouzouaghène. Un autre projet se rapportant à l’étude, suivi et réalisation d’un foyer de jeunes au quartier Anzel du chef-lieu traîne aussi depuis 2016. Ledit projet a vu son budget initial réévalué passant de 6 à 10,5 millions de dinars. La réhabilitation du chemin qui va de la mosquée Essalam vers le quartier Tazdaght au chef-lieu attend, lui également, sa réalisation depuis 2016. Il a été budgétisé à hauteur de 7,7 millions de dinars.
Y. S.