Les chauffards hantent nos routes

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Par S. Ait Hamouda

Les routes sont mortelles chez nous. Elles sont devenues assassines et de surcroit monstrueusement tueuses. Elles se font au départ dociles et à la fin surprenantes par leurs dramatiques retombées. Mais la faute à qui ? Certainement au conducteur, lequel conduit souvent distraitement, sans faire attention, téléphone, discute et perd le sens de la mesure, pour qu’au bout, il tamponne qui un camion, qui une voiture, qui un tracteur, qui un piéton, qui un animal, et provoque une tragédie où l’on compte des morts, des blessés. Ne voila-t-il pas que les décors sont plantés pour un drame incommensurable où des familles entières sont éplorées ou décimées. Qu’il soit par inadvertance ou volonté manifeste, l’accident est vite arrivé pour provoquer un malheur immense. Rien ne peut le prévoir ou s’en prémunir sans précautions, sans dispositions à faire tout pour l’éviter. Mais nos conducteurs, jeunes pour la plupart, conduisent à tombeaux ouverts, font de la vitesse à perdre haleine et ils vont droit vers le trépas. Alors qu’ils sont saouls, là ils ont l’impression qu’ils sont des as du volant pour ne plus maîtriser ni la route, ni ses imprévus, ni les erreurs d’autrui, ainsi que les désavantages et les déconvenues de la route, pour en fin de compte se retrouver dans les décors. Il y a des désavantages que l’ont comprend ou pas, à conduire aveuglement sans prendre en considération les règles de la conduite. Il y a des routes en Kabylie qui ne ramènent pas toujours chez soit les conducteurs assurés de leur conduite. Ils vont là où ils veulent mais assurément pas là où la sagesse et pondération le veulent. Il est vrai qu’il y a un code de la route, mais peu de gens le respectent, pour éviter les problèmes que peut provoquer leur non-respect. C’est insupportable ce que nos routes sont dangereuses et létales au plus haut point, mais qu’à cela ne tienne, leur dangerosité se calcule au diapason des morts et des estropiés qu’elles provoquent. À ce propos, l’inconvenant est à trouver dans la démarche de service de sécurité qui parfois ferme les yeux lorsqu’ils ont affaire à un chauffard.

S. A. H.

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