La SDC installe une commission d’enquête

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Un homme de 36 ans, ouvrier d’une entreprise privée travaillant pour le compte de la SDC de Tizi-Ouzou, a été mortellement électrocuté, au début de l’après-midi d’avant-hier, alors qu’il effectuait des travaux sur un pylône électrique.

L’incident a eu lieu au village Aït Arif, près du lieudit «La Casse», dans la commune de Tirmitine. Sitôt alertée, la Protection civile de Draâ Ben-Khedda est intervenue, peu avant 15h, pour dégager le corps de la victime et le transférer vers la morgue du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Ce tragique accident du travail a soulevé une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, surtout concernant la sécurité et les conditions de travail dans certaines entreprises, notamment celles du secteur privé. En effet, d’aucuns s’interrogent sur les causes exactes de cet accident qui a causé la mort d’un jeune trentenaire, alors que celui-ci intervenait sur un pylône de basse tension. Y a-t-il ou pas respect des normes de sécurité dans pareilles interventions, sachant le grand risque que courent les agents intervenant sur les pylônes électriques. A-t-on coupé l’alimentation électrique de cette ligne, ou l’entreprise n’est-elle pas en mesure de le faire, puisque la gestion des lignes de transport de l’énergie électrique revient exclusivement à la l’entreprise publique Sonelgaz ? L’employeur a-t-il mis à la disposition du malheureux ouvrier les moyens de sécurité nécessaires à pareilles interventions ? Autant de questions auxquelles la SDC de Tizi-Ouzou devra répondre via la commission d’enquête qu’elle a installée hier matin, a-t-on appris auprès du chargé de communication de cette entreprise. La SDC, souligne le chargé de la communication, a, sitôt l’accident signalé, dépêché sur les lieux ses agents du service de sécurité, pour s’enquérir des circonstances ayant mené à la mort de cet ouvrier sur l’un des ses ouvrages électriques. La SDC a promis, hier, de rendre publics les résultats de sa commission d’enquête qui a entamé son travail dès son installation, hier matin, précise-t-on encore.

M. A. T.

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