Reniements post-électoraux ?

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Après un long silence, le débat au sujet de l’avenir de la mairie d’Akbil devait reprendre hier, mercredi, par la convocation des membres de l’assemblée par le président de cette APC.Du nouveau, il y en a comme nous l’avions écrit dans notre précédente édition. “Du nouveau dans la reconfiguration politique”. Le président de l’APC d’Akbil a intégré les rangs du RCD en adhérant à ce parti et en se faisant délivrer une carte d’adhésion, selon les dires de plusieurs militants de ce parti, ce que le président même nous a confirmé en nous disant, il y a quelques jours : “Puisque vous l’avez entendu, donc c’est vrai, et à chaque fois qu’on me dit si j’ai fait cela ou ceci, je dis oui !”.Seulement, ce revirement de position “tardif” selon certains, ne risque toujours pas de débloquer la situation qui prévaut à l’APC d’Akbil, puisque la position des élus RCD (02) et FFS (02) n’a pas changé d’un iota selon des indiscrétions, de même que du côté de la liste des indépendants (03) dont est issu le président; ce dernier ne consentirait que la deuxième vice-présidence pour le RCD ou le FFS, ce que ces partis refusent puisqu’ils exigent soient les deux vice-présidences soit… la présidence !Du côté de la population, les voix parlent de la dissolution de l’APC “qui a trop tardé”, puisque selon ces mêmes voix les trois réunions réglementaires sont passées et l’exécutif n’est toujours pas installé. D’autres informations nous sont parvenues : des élus de cette APC, auraient exigé du maire les clés du véhicule; le maire que nous avons rencontré, lors de la commémoration de la mort d’Amirouche, n’a pas nié cette demande ou plus exactement cette “exigence” faite par certains élus.La situation qui prévaut à l’APC d’Akbil, depuis l’installation du président et qui fonctionne toujours sans l’exécutif, est des plus délicates et qui ne risque pas de se dénouer car “beaucoup a été dit, et des dépassements entre les élus ont eu lieu, comme les écarts de langage donc la situation de notre APC ne se stabilisera pas quel que soit l’exécutif choisi”, nous dira Brahim. Par ailleurs, au niveau des militants du RCD la vision du ralliement du président est partagée : il y a ceux qui voient cette décision comme étant un moyen de dénouement comme il y a ceux qui la voient autrement. “Ce n’est pas une bonne affaire pour le parti, il y a quelque chose derrière”, nous diront plusieurs d’entre ces militants. Toujours est-il qu’une solution de dénouement s’impose, car c’est la population qui est victime de ce bras de fer engagé depuis quatre mois entre les élus de la “coalition” RCD-FFS, car on nous a à maintes reprises reproché le mot “alliance”, au nombre de quatre (2 RCD, 2 FFS). Enfin, qu’est-ce qui sortira de la réunion de l’Assemblée populaire communale d’Akbil, aujourd’hui, un feuilleton à l’égyptienne qui ne risque pas de connaître une fin.

B. M’hanna

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