L’école primaire portant le nom du martyr «Bourai Meziane», implantée au village d’Ath Bouali, relevant de la commune d’Ath Mansour, à l’Est de la wilaya de Bouira, enregistre d’importantes dégradations qui nécessitent une prise en charge urgente. En effet, il s’agit d’un préau dont les piliers porteurs affichent une inquiétante dégradation, au niveau de la classe de première année. Une dégradation qui serait dû au non-respect du dosage de ciment et des dimensions de fer, utilisés lors de leur réalisation. L’un des piliers en question a perdu le béton sur sa base et laisse apparaître le ferraillage usé et rouillé. Pour palier à toute éventualité, les services techniques de la commune, ont procédé à sa consolidation de manière sommaire et provisoire, à l’aide d’un coffrage métallique. Les mêmes dégradations sont constatées dans la classe de quatrième année, au niveau des bordures de l’étanchéité dont des plaques de béton se détachent et chutent par terre. Plusieurs membres de l’exécutif communal rencontrés en début de semaine au siège de l’APC affirment qu’une commission technique de la wilaya et plusieurs membres de l’APW, se sont rendu sur les lieux, au début de ce mois de septembre, pour faire un constat de visu. Nos interlocuteurs diront que le dossier de restauration est finalisé et que l’opération serait entamée dans les prochains jours. Toujours est-il que la menace qui pèse sur les écoliers est assez sérieuse et le nécessaire doit être fait avant l’arrivée de l’hiver. Rappelons que cet établissement du premier cycle, est le plus ancien de la commune d’Ath Mansour, réalisé en deux niveaux dans les années 1920 par l’administration coloniale. Il a depuis bénéficié de plusieurs opérations d’entretien. Actuellement, cette école est composée de 9 salles de cours, avec un effectif de pas moins de 303 élèves. En plus de l’urgente opération de restauration, cet établissement a aussi besoin d’une extension. Les quatre logements de fonction, sont occupés par des enseignants en retraite, dont le dernier est sorti en 2010. Des enseignants de l’établissement se plaignent de quelques comportements «gênants» des occupants de ces logements, comme l’utilisation des toilettes dont les portes donnent sur la cour de l’école et le placement de pots de fleurs sur les rebords des fenêtres qui surplombent cette cour, constituant une réelle menace pour les élèves en cas de chute. Un état de fait signalé à plusieurs reprises à la tutelle et aux autorités locales par le chef d’établissement, nous apprend-t-on.
O. S.
