Des séances de rattrapage pour sauver les examens

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Les élèves algériens inscrits dans l’école privée saoudienne seront réintégrés dans le secteur public dès la rentrée scolaire prochaine. C’est ce qu’a indiqué le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, M Khelaf, en marge de la journée d’étude organisée hier à l’ex-ITE sur le nouveau dispositif d’évaluation pédagogique. Ce dernier a fait savoir que toutes les écoles privées, sans aucune exception, sont appelées à se conformer au cahier des charges souscrit par le département ministériel. S’agissant du lycée International français, le collaborateur de Boubekeur Benbouzid a indiqué que cet établissement fonctionne sous l’égide d’une convention signée communément avec l’ambassade de la France accréditée en Algérie. La question est claire, souligne Khalef en ajoutant qu’un sursis jusqu’à la fin de l’année a été donné aux élèves algériens inscrits dans cette école étrangère pour finir leur année scolaire et rejoindre les bancs des écoles publiques. Passant au sujet à l’ordre du jour, le chef de cabinet a souligné l’importance de revoir le système d’évaluation, question d’améliorer et la qualité de l’enseignement et le niveau de réussite dans les examens de fin d’année à savoir le bac, dont la date est fixée pour le 10 juin, le BEF le 3 juin et la sixième pour le 27 mai. L’objectif est d’arriver, via la mise en place d’un nouveau système d’évaluation, à élever le taux de réussite au bac à 75% et ce à moyen et à long terme, à la réduction des facteurs d’échec et à l’amélioration des performances scolaire. L’obligation des résultats et pour l’élève et pour son enseignant et surtout pour le chef de l’établissement scolaire est primordiale, souligne l’orateur. Pour y arriver, des mesures d’amélioration de l’enseignement dispensé et du rendement interne de l’école ont été mise en œuvre dans le cadre de la réforme du système éducatif. Le nouveau système d’évaluation vise essentiellement à mesurer le niveau de réalisation des objectifs arrêtés par les chefs des établissements scolaires, de rationaliser l’action éducative en apportant les réajustements et les correctifs nécessaires au moment opportun, fournir des informations sur les performances des élèves et facilité le pilotage et la régulation du système d’évaluation et surtout remédier à sa standardisation. “L’évaluation doit être adaptée à la nouvelle donne et doit être fixée selon la matière et le volume d’heures d’enseignement de cette dernière », explique le chargé du dossier au sein du ministère de l’éducation. Ce dernier a fait savoir que plusieurs points seront traités lors des ateliers tels que l’organisation des examens bloqués qui faudrait revoir selon lui et l’instauration des séances de rattrapage pour les élèves inscrits dans le moyen afin de les aider à obtenir la note exigée pour le passage d’une année à une autre. Rappelons que le passage est assujetti pour tous les niveaux à l’obtention d’une moyenne minimale de 5/10 et 10/20. Pour finir, le chef de cabinet, répondant à une question des journalistes s’agissant de la grève décrétée par la Coordination de l’intersyndicale de l’éducation pour les 23 et 24 avril prochains, a appelé les enseignants à faire preuve de responsabilité et de compréhension car, ajoute-t-il, le processus du dialogue lancé n’est qu’à ses débuts et « ce n’est pas en une seule rencontre que nous pourrons régler tous les problèmes ». Pour ce qui est des examens de fin d’année, ce dernier a assuré qu’ils se dérouleront dans de bonnes conditions et ils ne seront en aucun cas perturbés.

Wassila Ould Hamouda

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