La cité Iouvaz plongée dans le noir

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Les résidents de la cité Iouvaz, plus connu sous le nom Taarich Bouchen, dans la commune de M’Chedallah, est plongée dans le noir depuis deux semaines. Les résidents affirment que la panne sur l’éclairage public est survenue suite à un court-circuit au niveau d’un poteau qui a plongé cette agglomération isolée dans le noir. Il faut préciser que ce quartier est situé à la périphérie nord du chef-lieu de commune. Selon nos interlocuteurs, un câble s’est détaché suite à cette masse électrique et l’ouvrage est frappé de cécité depuis la dernière fête de l’Achoura. Ces citoyens disent qu’ils ne peuvent plus mettre le nez dehors à cause des hordes de sangliers et de meutes de chiens errants qui prennent d’assaut leur cité depuis qu’elle est plongée dans le noir. Abordé dimanche dernier à ce sujet, un élu de l’APC de M’Chedallah, membre de l’exécutif communal, dira que cette situation est due au manque d’effectif de maintenance (électricien). Notre interlocuteur soulignera que «l’unique électricien dont dispose l’APC est débordé et ne peut pas faire face aux multiples pannes qui surviennent sur l’éclairage public à travers le territoire de la commune». Il est utile de souligner que le réseau de l’éclairage public au niveau de la commune est tentaculaire. Pis, il est sujet à beaucoup de pannes. Pour une commune de près de 30 000 habitants, avec un seul technicien de maintenance, la moindre panne sur le réseau prendrait des semaines. L’équipe de maintenance gagnerait donc à être renforcée en moyens humains et matériels pour la prise en charge d’un volet important comme celui de l’éclairage public. D’autant que dans les autres chefs-lieux de daïra de Bouira, des équipes dotées de personnels et de matériels (camions nacelles) sont exclusivement dédiées au volet éclairage.

O. S.

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