La FAF s’en mêle

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Initialement prévue pour l’après-midi d’avant-hier, au niveau de la salle des réunions de l’OPOW Rabah Bitat, la rencontre entre la Ligue de football de Bouira et les présidents des CSA engagés dans le championnat de wilaya saison 2018/2019 a été reportée d’une semaine. Elle se déroulera donc mardi prochain (16 octobre), même heure (14h) et même endroit, sur instruction du président de la FAF, Kheireddine Zetchi. La rencontre, qui n’a r egroupé que les 14 responsables de CSA engagés dans le championnat de wilaya pour la nouvelle saison, avait pour ordre du jour le tirage au sort pour le démarrage du championnat ainsi que l’inspection des stades. C’est le président de la Ligue de Bouira, Nordine Bakir i, qui a annoncé le report de la réunion aux présidents CSA qui se sont déplacés à salle des réunions : «C’est pour donner plus de temps et de chance aux présidents de CSA frondeur s de se rapprocher du bureau de la Ligue pour leur affiliation. Nous n’avons en aucun cas fermé les portes de la ligue», a argué Bakiri à l’adresse des présents à l’AG, dont certains n’ont pas forcément apprécié cet énième report du démarrage du championnat, d’autant que parmi les six revendications soulevées par les présidents de CSA frondeurs à la Ligue et à la FAF, quatre ont été satisfaites. Il ne reste que le point relatif au départ du SG de la Ligue, que les contestataires reverront pour exiger, tout bonnement, le départ des membres du bureau, à sa tête son président Bakiri. «Nos amis, dira un président de CSA présent à la réunion reportée, auraient dû s’affilier d’abord à la Ligue avant discuter des problèmes rencontrés, notamment celui des moyens financier s qui étouffent nos clubs et du retard dans l’attribution du fonds de wilaya et autres subventions dérisoires, versés tardivement de surcroît». Un autre estime que ce retard dans le lancement du championnat «démotive les entraîneur s et les joueur s, fatigués d’attendre le démarrage qui ne vient plus». «Ce qui nous intéresses sont les jeunes, dira encore autre président de CSA, très désappointé. Nul n’a le droit de prendre en otage toute une discipline sportive ainsi que des dizaines de jeunes. Les problèmes de la Ligue doivent être traités entre nous, il y a un règlement et une loi qu’il faudrait respecter. Si le président faute, il faut provoquer une AG extraordinaire pour le destituer de son poste, en application du règlement en vigueur, idem pour le SG ou tout autre membre de la Ligue». De son côté, le président de l’O Raffour axera son intervention sur le point relatif à la visite des stades : «Certains de nos stades sont dépourvus de toute sécurité au point où on se retrouve parfois livrés à nous-mêmes», dénonce-t-il. Et de poursuivre : «La ligue doit impérativement réagir pour mettre un terme à cette insécurité qui risque d’avoir des conséquences gravissimes. Il y a aussi le dossier médical qui coûte désormais 2 000 DA par joueur, les subventions et les aides, dérisoires et tardives, etc.». Autant de points lancinants qu’il faudrait solutionner pour le développement du sport roi. Les présidents contestataires, quant à eux, campent toujours sur leur position, qui se résume au départ du bureau de la Ligue. Une peine a priori perdue d’avance s’ils ne s’engagent pour la saison.

M’hena A.

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