L’APC compte sévir

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L'entreposage des marchandises sur les trottoirs par des commerçants tend à se généraliser aux quatre coins de la wilaya de Bgayet.

Afin de remédier à cette anarchie, l’APC d’Amizour veut reprendre du poil de la bête, et ce, en application de l’arrêté n° 2679/18 du 27 septembre 2018, émanant du wali portant les règles de l’urbanisme commercial. Ledit arrêté porte sur l’interdiction d’occupation des trottoirs publics par l’étalage des marchandises en dehors des locaux commerciaux. Cette décision se veut une manière pour en finir avec l’incivisme de certains marchands faisant fi des règles d’hygiène, hypothéquant du fait la santé de la population locale. Les trottoirs sont devenus un prolongement des commerces, une sorte de devanture où sont exposées toutes sortes de marchandises. Ceci alors que des textes de loi interdisent ce genre de pratique. Empiéter sur l’espace public pour étaler sa marchandise est devenu, par la force des choses, une pratique normale. Les commerçants ont transformé les trottoirs réservés aux piétons en espace de dépôt ou d’exposition de marchandises. Aux piétons donc de faire avec en se rabattant sur la chaussée, quitte à mettre leur vie en danger. Les propriétaires des magasins ayant pignon sur rue, notamment au niveau des chefs-lieux communaux où les artères commerciales sont nombreuses, considèrent les trottoirs comme des propriétés privées où ils peuvent étaler leurs marchandises. Les plus audacieux utilisent même la chaussée pour y disposer des cagots de fruits et légumes. Sinon comment peut-on expliquer, ces squats sans impunité, des espaces publics en y exposant toutes sortes de marchandises. L’occupation illicite de la voie publique est devenue un fait banal. Rares sont les commerces qui ne débordent pas sur les trottoirs, en témoignent un élu de la commune éponyme. «Tout commerçant qui ne respecte pas ces règles commerciales sera exposé aux mesures disciplinaires sévères par les services du commerce, à savoir la saisie de la marchandise et la fermeture administrative de son magasin», souligne notre interlocuteur.

Bachir Djaider

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