Les raisons d’une baisse…

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Les investissements américains en Algérie ont enregistré «une baisse notable». Ils sont passés de 22 milliards de dollars, en 2008, à environ 5,9 milliards au cours des dernières années.

«Une baisse qui a été induite par celles des importations du brut par les Etats-Unis, des suites, de la mise en valeur sur leur territoire de gisements de gaz et de pétrole de schiste», a expliqué le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain M. Smail Chikhoune. Evoquant la conclusion d’un accord pétrolier entre Sonatrach et la société Américaine Air Product Chimichal, M. Smaïl Chikhoun, affirme qu’elle vise «à développer la production d’hélium», relevant, par ailleurs, l’intérêt des USA à contribuer au développement des techniques de production d’énergie solaire en Algérie. En dehors des hydrocarbures, les américains s’intéressent de plus en plus à l’agriculture algérienne. S’exprimant hier, en marge de l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Chikhoune dira que les Américains sont présents dans le pays, notamment dans le secteur de l’agriculture. Il a annoncé dans ce cadre «la conclusion prochaine de trois mémorandums d’entente portant création, dans la région de Biskra, et El Menéa, de fermes laitières pouvant accueillir 3000 vaches chacune». Il fait en outre état de contacts entre des opérateurs Algériens et Américains relatifs à la fabrication à grande échelle de pivots d’irrigation. Interrogé en outre, sur «l’échec» constaté dans la réalisation par des partenaires Américains de fermes de production agricole et laitière à El Bayadh et Adrar, M. Chikhoune l’impute à «des difficultés d’ordre bureaucratique». Sur ce dernier point, le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain a assuré que ces projets «n’ont pas été abandonnés et qu’ils devraient être relancés de nouveau». Par ailleurs, M. Smail Chikhoune a salué la déclaration du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia dans laquelle il affirme que «le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la loi sur les hydrocarbures en vigueur, qui sera prête dans les mois à venir». l’Invité de la radio nationale a salué le fait que «le gouvernement ait réagi de sorte, puisque tout le monde attend cette révision, pour que l’Algérie soit plus attractive et aux standards internationaux».

L.O.CH

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