Le réseau routier urbain dégradé

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Les résidents du chef-lieu communal de Tadmaït, à 18 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, réclament l’aménagement du réseau routier qui est dans un état de délabrement avancé.

La plupart des ruelles ont subi d’énormes dégradations, rendues impraticable par, d’une part la mauvaise qualité du bitumage et d’autre part, par les intempéries en raison notamment de l’absence des caniveaux et des avaloirs dans plusieurs endroits sur le territoire de la commune, a-t-on appris sur place. Selon les témoignages que nous avons recueillis, les dernières fortes chutes de pluies qui se sont abattues dans la région ont accentué davantage la dégradation de l’état des routes. «Les artères au niveau du centre ville sont dans un état de dégradation avancé. A cet effet, les autorités locales et les services concernés sont interpelés à agir en vue de rétablir la situation», regrette une habitante de la région. Les dégradations sont enregistrées notamment au niveau de l’entrée de la cité Chouhada, en face de la polyclinique, cité 8 juin ainsi que dans plusieurs endroits au chef-lieu communal, où les nids-de-poule sont devenus de véritables «cratères». La circulation est un casse-tête pour les automobilistes qui usent de tous les réflexes pour éviter d’endommager leur véhicule. «La route menant vers la cité Chouhada est quasiment impraticable, en raison des crevasses et des trous qui se sont formés dans cette voie au fil du temps. Cet état des routes m’a obligé de réparer la suspension de mon véhicule à plusieurs reprises. A cet effet, j’interpelle les élus locaux à agir pour mettre un terme à cette situation lamentable qui dure depuis longtemps», dira un transporteur de la région. Une situation similaire se trouve également au niveau du quartier des 150 Logements où les ruelles sont devenues impraticables, notamment après les travaux de rénovation du réseau d’assainissement de cette localité. Toutefois, là où les travaux sont achevés, la remise en l’état des routes n’a pas été faite et tarde à voir le jour. La dégradation est aussi constatée dans la Rue Cheradi Ali au centre-ville, actuellement dans un état peu reluisant. L’on dénombre également ces mêmes situations dans les cités 12, 48 et 150 Logements. À l’origine de cette situation, la mauvaise qualité du bitume ainsi que les travaux de raccordement du gaz naturel et celui de la rénovation du réseau AEP. Aussi, les riverains se plaignent du problème des avaloirs de la ville qui n’ont pas été nettoyés depuis bien longtemps. Par conséquent, les eaux pluviales font à chaque averse d’énormes dégâts dans la région.

Rachid Aissiou.

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