Énorme glissement sur l'échangeur nord

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Un énorme glissement est observé, depuis quelques mois déjà au niveau de l’échangeur entre la route nationale N° 71 et la déviation de la ville d’Azazga, à deux kilomètres au nord de cette ville. Cette infrastructure, qui constitue un nœud de communication très important par la densité de son trafic routier, a subi des dégâts importants et certaines routes risquent d’être fermées. En effet, la bretelle menant vers Béjaïa est carrément fermée à la circulation, ce qui contraint les automobilistes à emprunter une autre voie. Une fissure immense d’une cinquantaine de mètres de long a obligé les autorités à la fermer. Sur plusieurs autres endroits de ce pont, l’état des routes est à la limite du praticable. Des fissures, des nids-de-poule et des glissements de terrain sont visibles à l’œil nue. Lors des dernières pluies diluviennes qu’a connues la région, des marées d’eaux s’y sont constituées et le réseau d’évacuation des eaux pluviales a subi des dégâts importants. Ce réseau est complètement hors service. Cet état de fait doit interpeller les autorités concernées dans les plus brefs délais afin de remédier à une situation qui risque de s’empirer, notamment avec l’arrivée de l’hiver. Les usagers de cette route ne cachent pas leurs appréhensions et leurs peurs de voir cette route coupée à la circulation. Il est utile de rappeler que cette infrastructure est située dans une zone qui a subi, par le passé, des glissements de terrain. Les gens de la région sont unanimes à dire que le tracé adopté pour la déviation n’est pas la meilleure solution. Un ancien cadre de la Sonatro (Entreprise nationale des travaux routiers), qui est une référence en la matière, a avoué que les premières études effectuées et qui remontent à l’avant-crise qu’a connu le pays ont établi que l’itinéraire actuel n’est pas indiqué car le sol est mouvant. Par contre, ces études ont préconisé un autre itinéraire passant par le village Tacherouft. Les habitants de la région sont unanimes à faire ce constat et une vue de perspective globale de cette zone confirme cette idée. À cela s’ajoute les péripéties qu’a connu la réalisation de cette déviation de la ville d’Azazga, qui est sensé être une bouffée d’oxygène pour la décongestion du trafic urbain, avec des glissements de terrain en contrebas de l’hôpital Meghnem Lounes, qui ont nécessité d’énormes moyens pour venir à bout. Enfin, cette situation ne peut trouver une solution durable sans une étude globale de phénomène du glissement de terrain dans cette partie de la région d’Azazga.

M. I. B

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