Le village féerique Tala Khelil, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la commune de Béni Douala et surplombant le barrage Taksebt, abrite environ trois mille habitants. Le village ne dispose d’aucun moyen de transport jusqu’à ce jour. Un véritable calvaire que les villageois subissent au quotidien afin de relier le chef-lieu communal où bien faire un déplacement au centre-ville de Tizi-Ouzou; la c’est un véritable marathon qu’il faut faire afin d’y arriver. En effet les villageois doivent se déplacer jusqu’aux villages voisins afin d’avoir une chance de trouver peut-être une place, alors que généralement les fourgons sont toujours pleins; d’autres préfèrent se rabattre vers la RN30 du côté du barrage Taksebt en faisant plus de deux kilomètres à pied. «Depuis l’indépendance rien n’a changé au niveau de cet axe, à chaque foi nous devons faire des kilomètres à pied, afin de faire nos courses» dira un citoyen. Parmi les véritables causes de ce manque; le rétrécissement de la chaussée et son piteux état qui rend la conduite presque impossible, ce qui empêche les transporteurs d’accéder à cette bourgade et creuse la souffrance des habitants, particulièrement les élèves des différents paliers qui parcourent chaque jour ce trajet à pied, pour relier les bus scolaires qui ne peuvent pas accéder à la localité, chose qui a poussé les parents d’élèves a lancer un cri de détresse en direction des autorités locales afin de trouver une solution pour mettre fin à cette situation insupportable.
Lyes Mechouek.