L’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) a tenu, hier, une session exceptionnelle de son conseil national.
Après plusieurs heures de débat et de concertation, l’UNPEF a pris la décision de revenir à la charge en organisant une grève nationale dont la date et le lieu seront fixés lors de leur prochaine réunion avec l’intersyndicale de l’éducation nationale. Cette entité syndicale a remis sur la table ses revendications non satisfaites à ce jour.
Il s’agit, selon le syndicat, d’accélérer l’application du décret présidentiel sur le reclassement des titulaires de licences et des titulaires de certificats pratiques et à accélérer la promulgation d’un statut particulier, comme convenu lors des travaux du la commission chargée de modification de ce statut. Au cours des travaux du conseil national, les syndicalistes reprochent à la tutelle d’imposer «des restrictions à la liberté d’exercice de l’activité syndicale et dénonce la manière avec laquelle le ministère de l’Éducation agit avec les syndicats au niveau local et national».
Ce syndicat a, lors de ce conseil national, réitéré son refus quant à la décision du ministère de l’Éducation, portant surtout sur «l’obligation du rattrapage durant les week-ends». L’UNPEF dénonce la prise de décision du ministère de tutelle d’une manière unilatérale sans consultation des partenaires sociaux. Cette formation syndicale réaffirme son engagement et sa mobilisation dans le cadre de l’intersyndicale de l’éducation nationale qui se réunira le 7 janvier prochain, afin d’entreprendre une action commune dès janvier prochain.
Cette organisation syndicale a réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications. Cette dernière s’articule autour de «l’amélioration des conditions de travail et le changement du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation nationale». Ce syndicat appelle à la réouverture des négociations sur le statut particulier 08/315 des travailleurs de l’éducation nationale, tous corps confondus.
L. O. CH