L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,5% jusqu’à novembre 2018, selon les statistiques de l’Office national des statistiques (ONS). L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel à novembre 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des douze mois, allant de décembre 2017 à novembre 2018 par rapport à la période allant de décembre 2016 à novembre 2017. Pour ce qui est, en outre, de la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de novembre 2018 par rapport à celui du mois d’octobre 2018, cette dernière a connu une baisse de 0,5%. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit un recul de 1,4% en novembre par rapport à octobre 2018, résultant d’une décroissance des prix des produits agricoles frais (-2,9%). Selon la même source, cette variation baissière des prix des produits agricoles frais a été induite, principalement, par la chute des prix des fruits (-11%), des légumes (-10,8%) dont la pomme de terre (-4,6%). En revanche, des hausses ont caractérisé les autres produits alimentaires, notamment la viande de poulet (+5,3%) et les œufs (+10,7%). Par ailleurs, et en ce qui concerne les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), l’ONS affirme qu’ils ont connu une légère hausse de 0,2% due, particulièrement, à l’augmentation des prix du café (+1,4%). Concernant les prix des produits manufacturés, ils ont connu une variation haussière de 0,3%, tandis que ceux des services ont augmenté de 0,6%, ajoute la même source. Par groupe de biens et services, les prix du groupe habillement-chaussures ont connu une hausse de 0,6%, tandis que ceux de l’Éducation-culture-loisirs ont augmenté de 1,6%. Aussi, le groupe produits divers a observé une variation haussière de 0,6%. Même tendance a été enregistrée par celui de la santé-hygiène corporelle (+0,4%). Le reste des groupes de produits se sont caractérisés soit par des variations modérées soit par des stagnations, précise l’ONS.
L. O. CH