Une réunion est prévue samedi prochain pour arrêter la date de la prochaine action

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Le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), monte de nouveau au créneau. Effectivement, après une petite halte, les enseignants contractuels comptent reconduire leur mouvement de protestation pour faire valoir leur plate-forme de revendication.

Joint par téléphone, Mme Meriem Maârouf, présidente du Cnec, a affirmé qu’“une réunion du bureau national de cet organe syndical en présence des représentants de différentes wilayas, se tiendra samedi prochain, pour arrêter la date de la prochaine action”. “Des actions similaires seront également tenues dans plusieurs wilayas, notamment à Tizi-Ouzou, Béjaïa et Chlef”, poursuit encore la présidente du Cnec.

Au chef-lieu de Tizi-Ouzou, la tension des enseignants contractuels ne cesse de monter. Ces derniers, faut-il le rappeler, n’ont pas perçu leur salaire depuis trois ans, ceux de la wilaya de Béjaïa n’ont pas été payés depuis deux ans, alors que les enseignants contractuels exerçant au niveau des autres wilayas du pays n’ont rien perçu depuis le mois de septembre dernier. “Hormis ceux de la wilaya d’Alger qui ont été rémunérés”, a indiqué la même source. “C’est pour cette raison que nous n’avons pas tenu des sit-in devant l’académie d’Alger”, a-t-elle ajouté.

Après avoir épuisé toutes les voies de recours, à travers notamment des grèves, des sit-in et la grève de la faim, ces enseignants qui ne comptent pas lâcher prise, pensent que la rue reste leur unique alternative pour faire pression sur les pouvoirs publics pour un seul objectif,la régularisation de leur situation.

Quant à leur intégration, elle ajoute que son organisation syndicale compte une fois de plus sur la promesse faite par Benbouzid aux syndicalistes, lors de leur dernier mouvement tenu le 18 juillet dernier. “Le ministre avait signifié que le concours est prévu pour la fin juillet ou début août, il sera ouvert pour plusieurs spécialités”, a-t-elle expliqué.

Rappelons que cela fait plus de deux ans que les enseignants contractuels dénoncent le refus du ministère de les titulariser, alors qu’ils exercent le métier depuis plusieurs années. Près de 14 ans pour certains.

La plate-forme des revendications de 30 000 enseignants contractuels s’articule autour de “l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, et l’intégration de ceux qui ont une année d’emploi, et enfin, la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement”.

L. O.

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