S. Ait Hamouda
Présidée par le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, le Conseil des ministres, qui a eu lieu avant-hier, a signé plusieurs projets de loi. L’une de ces lois concerne l’exploitation de l’espace appartenant à l’Etat. Ce dernier sera responsable de tous les dégâts qui pourraient survenir lors d’interventions de ses services. Une autre loi concerne la prévention de la corruption et la lutte contre ce fléau, avec la création d’un pôle pénal financier à compétence nationale, chargé des affaires financières complexes qui sera rattaché au tribunal de Sidi M’hamed. Le nucléaire a aussi eu sa part de législation. En ce qui tient de notre utilisation du nucléaire civil, l’Algérie a ratifié le traité de non-prolifération des armes à destruction massive et adhéré progressivement à l’ensemble des Conventions élaborées par la communauté internationale sur le nucléaire. Ceci signifie que l’Etat algérien se soucie de l’avenir et du présent de ses enfants. Entre autres lois signées, il y a celle qui concerne les finances et une autre régissant l’activité de la médecine vétérinaire et de la protection animale. A cela s’ajoutent des textes légaux s’intéressant à l’aviation civile et le déclassement de certaines terres agricoles non-exploitées. Cela veut dire que l’Etat est stable et conserve sa force, en promulguant des lois qui assurent l’avenir de ses habitants tant dans les cieux que sur terre. Ces législations garantissent, dans l’espace et le temps, les droits des citoyens. Mais ces lois ne sont pas éternelles, chaque génération a ses législations en fonction de son temps. Il faut par ailleurs les performer en tenant compte de l’évolution du pays et de son développement. Beaucoup de choses sont à voir et à revoir, aussi longtemps que durera le pays et ses institutions. C’est à cette aune que seront mesurés, indépendamment de tout, les acquis et les progrès de l’Algérie.
S. A. H.