Réaménagement des arrêts et stationnements

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La grève des transporteurs assurant la ligne Draâ El Mizan-Tizi Ouzou a été à l’origine du réaménagement des arrêts de bus et autres stationnements au sein du chef-lieu de la commune d’Ath Yahia Moussa. Après avoir réclamé auprès des autorités de daïra et des deux communes concernées, il a été décidé l’aménagement de deux arrêts pour les bus et minibus traversant ce tronçon de la RN 25 : l’un à proximité du centre de santé, et l’autre pour le retour en face de la boulangerie Hadj Ali. Quant aux transporteurs vers les villages du versant ouest (Tachtiouine, Afir, Aït Attella…), ils prendront place désormais sur l’aire se trouvant à côté du parc communal. Un deuxième lieu a été prévu devant la station de pompage d’eau potable. Certes, cette solution satisfait les deux parties en conflit, mais il est attendu qu’elle soit perturbée les mardis, jour de marché, car les marchands s’installent sur les lieux désignés. “C’est une initiative que nous accueillons favorablement, mais il faudrait qu’elle soit respectée. Sinon, rien n’est réglé”, nous a dit un transporteur d’Ath Yahia Moussa. Et d’enchaîner : “Nous ne sommes pas contre le fait que les bus de Draâ El Mizan effectuent des arrêts à Oued Ksari, mais qu’ils ne le fassent pas à notre détriment. Parfois, dès qu’un bus s’arrête, nos clients descendent”. La situation est revenue à la normale, depuis avant-hier, sauf que le fourgon dont le tour de “charger” est arrivé, prend place devant la stèle de Chaïbet Hocine, l’une des victimes du Printemps noir. Pour les transporteurs de la ligne de Draâ El Mizan-Tizi Ouzou, les agressions dont ils ont été victimes n’étaient dues qu’à une incompréhension de leurs collègues d’Ath Yahia Moussa. Ces aménagements ont été bien appréciés par les usagers des transports publics qui disent : “Maintenant, nous savons où attendre les bus. Car, auparavant, c’est de l’anarchie”. En définitive, il est attendu que ce chef-lieu accueille des agents de l’ordre public. Combien de fois, avons-nous entendu les citoyens de cette municipalité parler d’insécurité.

Amar Ouramdane

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