Célébration des Journées de l’amazighité

Partager

Pendant trois jours, du 18 au 20 avril, le village Guendouze de la commune d’Aït R’zine a vibré au rythme de la célébration du vingt-sixième anniversaire du Printemps berbère et le cinquième anniversaire du Printemps noir. En effet, nombre d’activités s’inscrivant dans la défense et la promotion de la culture amazighe ont été organisées par l’Association Jeunesse et Culture “Vision du futur”, en collaboration avec des associations de la commune, à l’image de celles de Tizi Allouane, Taourirt Ouabla et Iougranène ainsi que “Tafatin” (Lumières) de Guendouze. La Maison de jeunes du chef-lieu de commune a abrité durant ces trois jours une exposition riche en informations sur l’histoire du combat pour la reconnaissance de l’identité berbère et les personnalités l’ayant marqué de leurs empreintes indélébiles et sur la culture amazgihe d’une manière générale. Deux intéressantes conférences ont été animées, l’une par M. Aziri, membre du HCA sur l’histoire de la poésie kabyle et l’autre, par M. Abdenour Abdesslam sur la pensée kabyle. Des représentations théâtrales et des récitals poétiques ont également eu lieu et ont permis à des jeunes talents de s’exprimer et de se produire en public, et ce en plus d’une projection vidéo. Signalons que ces journées de fête et de mémoire se sont déroulées dans de bonnes conditions et ont mobilisé notamment les jeunes. Pour clôturer en apothéose ces festivités, un gala artistique a été organisé sur la place du Marché, dans la soirée du 20 avril. Plusieurs artistes y ont pris part, à l’image du groupe Rap akboucien, Sens interdit, qui a subjugué l’assistance. Par ailleurs, le lycée d’Aït R’zine a été au rendez-vous de cet événement. Les potaches l’ont marqué par une exposition sur tamazight et un gala artistique. Décidément, les printemps amazighs ne sont pas passés inaperçus à Guendouze. L’ambiance fut visible partout dans le village et la revendication identitaire a été sur toutes les lèvres.

K. Kherbouche

Partager