Une bouffée d’oxygène pour le secteur du bâtiment

Partager

Le secteur du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH) souffre d’un manque flagrant en main-d’œuvre qualifiée, et les grands projets initiés dans ce domaine, à leur tête la réalisation d’un million de logements et l’autoroute Est-ouest nécessitent la prise en charge immédiate de ce gros problème, que sont les ressources humaines. Des grands besoins formulés par le premier responsable de l’AGEA, qui fera savoir qu’hormis quelques grandes entreprises publiques, près de 95% des entreprises activant dans le secteur du BTPH sont des petites et moyennes entreprises, souvent familiales. Une situation qui ne peut satisfaire la demande croissante du marché de l’emploi sans une mobilisation des pouvoirs publics, afin d’initier une formation de qualité dans ce domaine.Il dira également que les 200 000 entreprises de bâtiment, actuellement sur le marché ont des besoins d’au moins 1 million de postes et qu’avec les 41 000 diplômés en travaux publics, le secteur a pu enfin respirer un peu. Il ajoutera qu’avec cet accord signé entre les deux parties, l’Algérie fera moins appel aux sociétés étrangères, notamment chinoises et turques qui ont le quasi-monopole sur le marché du BTPH.Un grand pas a été franchi hier avec la signature d’une convention-cadre entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel et l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA) pour permettre d’un côté de cerner les besoins en formation ainsi que l’évolution des professions et métiers du bâtiment, et d’un autre, de placer les apprentis dans les 200 000 entreprises relevant de l’UGEA.Lors de son intervention, El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, dira qu’“il est temps que les métiers du bâtiment reprennent leur place dans la carte nationale de formation” et lancera un appel aux jeunes pour s’inscrire dans les différentes spécialités des travaux publics et bâtiment, parce que l’Algérie a besoin de leurs compétences. Il enchaînera que les jeunes ont pris conscience de l’importance de ces métiers et qu’une avancée considérable a été enregistrée dans le domaine de la formation avec plus de 20 000 apprentis inscrits cette année.

H. Hayet

Partager