Ayant remarqué un corps flottant en bord de mer, du côté de l’unité de la Protection civile, tôt le matin du mercredi, un pêcheur informe cette dernière dont les éléments procédèrent à son repêchage et à son transfert vers l’hôpital. Après avoir identifié le mort qui était le jeune M. D., âgé à peine de 33 années, les services hospitaliers d’Aokas l’ont évacué vers la morgue de l’hôpital de Béjaïa pour une autopsie qui déterminera les causes de cette mort. Selon les premiers éléments de l’enquête la mort serait due à un accident qu’aurait fait la victime, tard dans la nuit du mardi, juste après le tunnel en allant vers Béjaïa. Elle roulait certainement à vive allure quand elle se retrouva face au talus qui sépare la partie détériorée par le glissement d’un pan de la montagne du cap, le 9 mai de l’année dernière, et la nouvelle partie goudronnée du côté de la mer. Ne pouvant prendre le virage, la victime se serait retrouvée dans la mer après un vol plané.Durant toute la journée du mercredi, les plongeurs de la protection civile ont procédé à des recherches mais en vain, et ils le feront encore chaque jour jusqu’à ce qu’ils retrouvent cette voiture volatilisée. Enfin, durant la première journée de recherche, ils retrouvèrent tout de même une roue de secours, un repose-tête, les pares-choc et une portière de la 206 du regretté M. D.En plus du mort, une famille a déclaré la disparition de son enfant, un jeune homme d’une trentaine d’années, qui serait un ami du jeune M.D.Alors, c’est tout le monde qui espère que ce jeune n’aurait fait qu’une fugue plutôt qu’il soit coincé dans la voiture en pleine mer. Une année, jour pour jour, après la catastrophe naturelle du 9 mai 2005, M. D. serait la première victime de l’après catastrophe dite “du tunnel”.
A. Gana