Aex-Michelet, lorsque l’on parle de foire, on pense surtout à ces innombrables marchands ambulants qui, l’espace d’une semaine, viennent proposer, en solde, des vêtements, des articles de ménage etc. Cette fois, comme dit le proverbe, “une fois n’est pas coutume”, le Centre culturel Matoub Lounès d’Ain El Hammam ouvre ses portes à un événement culturel d’importance. Ainsi la commune, en collaboration avec des éditeurs, à l’exemple de Tbouria, Chihab El Amal et bien d’autres, organise à compter du 20 mai une Foire du livre pour rompre avec la monotonie ambiante. Jusqu’à maintenant, le centre culturel, réaménagé à coup de millions, a été utilisé par l’APC comme annexe pour soulager ses services à chaque début d’année scolaire. Pendant une semaine, jusqu’au 27 mai, il reprendra sa fonction originale en recevant diverses activités culturelles. Plusieurs rayons d’exposition vente sont prévus, ciblant différents lecteurs. On y trouvera des annales scolaires ou des livres pour enfants, en passant par des ouvrages ayant trait aux activités féminines. Le marché du livre, à Aïn El Hammam (ex-Michelet), est réduit à sa portion incongrue, en ce sens qu’il n’existe aucune librairie spécialisée dans la vente du bouquin bien que quelques “librairies papeteries” réservent un rayon au manuel scolaire.Quant aux livres de littérature, le choix est limité à certains classiques. Les mordus de lecture doivent souvent faire un tour dans les librairies des grandes villes ou avoir recours aux emprunts. Il faut remarquer que les prix de certains livres ont de quoi décourager les vendeurs qui préfèrent “investir” dans des objets qui s’écoulent rapidement et qui rapportent plus. Si le but des organisateurs de cette foire est de mettre le livre à la portée des lecteurs, celui des exposants devrait être d’inciter les gens à lire, que ce soit par la diversité des produits proposés ou par les prix de vente.
Nacer B.