Le Sporting veut être la réserve du HCAB

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Créé en juin 2004, le Sporting de Aïn Bessem s’est distingué au dès la première saison en se classant 3ème avant de terminer leader de son groupe durant cette saison avec, en prime, l’accession en Régionale 3. Malgré l’absence totale de soutien ou d’aide de la part des autorités, la seconde formation de Aïn Bessem a réussi à relever le défi grâce à des âmes charitables qui ont grandement contribué au succès du SAB. “C’est grâce à Boudour Farid et Malek Brahim qui ont financé l’équipe et la minoterie “Moulins de la fraternité” de Neche Farès qui a fait don de jeux d’équipement que le club a pu résister et atteindre ce niveau”, nous dira le secrétaire général, Rouni Hamid. Selon lui, “ni la DJS, ni l’APC, ni l’APW, ni la Wilaya n’ont aidé le club”. Qu’à cela ne tienne, ce manque d’intérêt des autorités n’ont pas affaibli la détermination des responsables du club, à tous les niveaux, pour hisser leur formation à un niveau que beaucoup d’autres clubs, pourtant plus expérimentés, n’ont pas encore atteint. Il faut dire également que les responsables de l’autre club de Aïn Bessem, le HCAB en l’occurrence qui évolue en Régionale 1 n’ont pas été indifférents aux problèmes du voisin. “Monsieur Tebbi Bouzid, le président du CSA-HCAB nous a aidés, lui aussi. Il a mis à notre disposition le matériel de son équipe. Mais certains joueurs du HCAB qui ne jouent pas régulièrement au sein de leur club ont signé avec nous sans aucun problème”, poursuit notre interlocuteur. Il précisera au passage qu’une très bonne entente existe entre les deux présidents des deux clubs, et il y a de très bonnes relations entre les deux équipes. “D’ailleurs, il y aura certains de nos joueurs qui évolueront l’an prochain au sein du HCAB”. Il s’agit entre autres de Lahouasi Djamel, Kaci Youcef, Kerbous Sefiane, Missoum Sid-Ali, Ziouèche Youcef, Meftah Ali, Benguerrah Med et Mazouni H’mida.Pour le secrétaire général du CSA-SAB, “notre section football sera l’équipe réserve du HCAB et nous l’aideront du mieux que nous pourrons”.

B. Mechoub

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