Dans quelques jours s’ouvrira officiellement la saison estivale 2006 et notre région a tout le temps reçu un nombre important de vacanciers nationaux et étrangers. Cet afflux bénéficie en premier lieu aux commerçants et par ricochet à la commune. Cette dernière, par le biais de ses élus, doit certainement procéder à des préparatifs pour que les conditions de séjour de ses hôtes soient satisfaisantes et les inciter ainsi à revenir régulièrement. Mais, au grand étonnement de la population, rien n’a été fait jusqu’à maintenant, surtout qu’on est à quelques jours de l’arrivée des premiers estivants et la côte-est ressemblerait beaucoup plus à une décharge grandiose plutôt qu’à un lieu d’accueil de touristes. Mise à part la décharge balnéaire d’Aokas, dont tous les nouveaux élus à l’APC avaient promis sa délocalisation dans les différents programmes qu’ils avaient présentés à la population lors de la campagne électorale de novembre dernier, il y a lieu de signaler aussi que la plage de cette localité est jonchée de bouteilles vides que l’APC n’a pas jugée utile de ramasser ou de le faire par l’entremise du fameux TUP/HIMO relatif au nettoyage des plages, qui avait été instauré depuis quelques années mais qui a été apparemment abandonné cette saison.Du côté de Maghra, dans la commune de Boukhelifa, une odeur nauséabonde, dégagée par le fumier utilisé par les agriculteurs dans leurs serres, vous interdira carrément de respirer. Si cette région est à vocation agricole, il ne faut pas alors parler de tourisme sinon il faut trouver une solution pour que l’un ne sabote pas l’autre. Ajouter à cela les travaux de dédoublement du tronçon de la RN 9 Aokas-Tichy, lesquels s’ils ne s’achevaient pas avant la fin du mois de juin comme promis, créeront des embouteillages qui feront regretter aux visiteurs leur venue dans cette région. Pour éviter un échec de la saison estivale, aux responsables concernés de penser déjà à ces éventuelles conséquences et d’y prendre d’ores et déjà les dispositions nécessaires.
A. Gana