Alerte aux vendeurs clandestins

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Depuis le déclenchement de l’opération “coup de poing” par les services de sécurité de la wilaya de Tizi Ouzou, il y a quelques semaines, contre les clandestins du sable, les transporteurs et autres revendeurs de ce matériau de construction se sont rabattus sur la région de M’Chedellah via le col Tizi N’Koulal. En effet, c’est une interminable file de camions de transport tous tonnages confondus, immatriculés dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui défilent de jour comme de nuit, empruntant la RN30. Que ce sable soit acquis auprès des sablières légales (autorisées et contrôlées”, il n’y a rien à redire, mais sachant que la région de M’Chedallah n’est pas à l’abri des vendeurs clandestins, il y a matière à inquiétudes vu que la plupart de ces clandestins tirent cette matière à partir des oueds dont les cours d’eau transitent par un long parcours composé d’importants “gisements de sel”, tel Assif Sidi Aïssa à mi-chemin entre la commune d’Ahnif et Ath Mansour et Thassifth Zantar, entre le chef-lieu Ahnif et Ighrem, pour ne citer que ces deux “ruisseaux salés”. Pour écouler leurs stocks, les intervenants en ces lieux cèdent le sable à moitié prix, ce qui ne peut laisser indifférents les “revendeurs-transporteurs” tant locaux que ceux venant de l’autre versant du Djurdjura. Facteur principal de corrosion de tous les matériaux de construction : la présence d’un important taux de sel dans ce sable. Des contrôles inopinés doivent être effectués, les sablières légales doivent délivrer des bons de livraison qui doivent permettre aux services chargés de superviser ce genre d’activités, de situer la provenance de cette matière, doublés de sanctions sévères pour dissuader les amateurs du gain facile au détriment de la population. Les constructeurs et utilisateurs du sable de M’Chedallah doivent s’enquérir de l’endroit exact d’où il a été extrait, celui tiré des oueds venant de la région de Thamelahth est impropre et dangereux car mélangé à d’importantes quantités de sel. La prudence est vivement recommandée aux utilisateurs.

Omar Soualah

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