Le commerce des déchets prospère

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Un important dépôt de déchets recyclables est improvisé non loin de la RN 26 à Allaghan, distant de quelque 70 km à l’ouest de Béjaïa. Ce cimetière de ferrailles et autres matières plastiques, géré par deux jeunes échappant in extremis au chômage régnant, représente un marché juteux et des petits boulots pour une faune de jeunes désoeuvrés qui l’alimentent. Dans ces lieux rien ne se perd comme on dit en chimie. Dans le tas de déchets qui semble grandir chaque jour davantage, on y trouve de tout : des caisses de limonade et des ustensiles de tous genres usagés, enfin, mille et un objet de pacotille. Une marchandise provenant en partie des écoliers qui traquent le moindre objet pouvant leur rapporter un peu d’argent de poche. D’ailleurs, ces derniers accomplissent par moment un travail titanesque pour ne pas rester bredouilles, car la région déjà passée au peigne fin par d’autres petits vendeurs ne recèle plus les même quantités de déchets qu’il y a quelques années. Les petits vendeurs sont rémunèrés 5 DA/kg. Les exploitants transportent par la suite d’énormes quantités vers les régions de recyclage, telle que Semmar dans l’Algérois. Un marché florissant et hors de contrôle de l’Etat pour le moment.

Z. F.

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