Les autorités réagissent

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Le mouvement de terrain, qui met en danger la majorité du bâti de Aïn El Hammam s’est accrû sérieusement ces derniers jours. Bien que visible depuis déjà longtemps, l’affaissement n’a été pris au sérieux que depuis quelques jours. Nous avons à deux reprises attiré l’attention sur ce phénomène (voir DDK n° 1156 du 25 mars et n° 1217 du 5 juin 2006). Devant l’ampleur prise par l’affaissement, une réunion de concertation a regroupé les responsables des différents services de la commune de l’ex-Michelet qui ont adressé un rapport au premier responsable de la wilaya, l’informant de la situation pour qu’il puisse prendre les mesures nécessaires qui s’imposent. ledit rapport mentionne que ce risque est apparu lors des intempéries de 1974 et qu’il s’est aggravé entre 1988 et 1990. Cependant, les anciens affirment que le problème date plutôt d’avant 1970, comme en témoignent les ruines de l’ex-marché couvert dont la construction a été abandonnée, suite au mouvement de ce terrain. L’étude géotechnique (LCTP) recommande de vérifier le système de drainage des eaux usées et pluviales le long de la rue colonel Amirouche.Il est, toutefois, clair que les fissures se sont nettement accentuées en un laps de temps très court. La rue des Cordonniers comme la rue Bounouar M’hana montrent toute l’ampleur des dégâts qui font craindre le pire. Notons que peu de logements situés dans ces blocs sont habités vu que le litige opposant les propriétaires à la CNEP n’est pas encore résolu.Ce qui est inquiétant aussi, est le fait que, même au niveau du siège de l’APC (100 mètres en aval) ainsi que sur la rue menant au village Aït Sidi Saïd, des tassements soient apparus. Aucune rue ne semble épargnée.L’urgence de la situation interpelle les pouvoirs publics qui doivent prendre les mesures nécessaires pour lancer une expertise (étude de sol LCTP) et faire intervenir le CTC.

Nacer B.

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