La fougue… et l’intelligence

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Cette joueuse aux innombrables qualités a, de par sa grande taille, sa force de frappe, sa lucidité et sa grâce dans le jeu… qui a atteint les cimes de la discipline du volley-ball à un âge prématuré… est le pur produit de l’école bgayetie.C’est au Machaël de Bgayet qu’elle a fait ses classes, et qu’elle s’est découvert la merveilleuse vocation de pratiquante du volley. Elle a gravi bien des échelons pour y être désignée malgré son jeune âge, à évoluer en équipe fanion. Et, à rentrer de plain-pied dans le gotha national et continental.Son passage au MCA lui a valu moult titres et bien de gloire, pour avoir trôné sur la discipline au niveau national et africain des années durant. Sa sélection en équipe nationale lui a également fait découvrir les sensations du très haut niveau. Il lui fera gagner non seulement des titres, mais aussi métier et expérience.Un point noir brusquera toutefois cette ascension, c’est son départ du Doyen qui ne s’est guère effectué à l’amiable. Triste sort, le refus de son club employeur de la libérer, l’a obligée et soumise au passage connu de l’année sabbatique, où certes elle ne s’est guère éloigné des salles, mais dont elle a sensiblement baissé sur le plan du niveau. Elle a pu en un temps record recouvrer ses aptitudes physique, technique… et prendre sa place de titulaire indiscutable parmi le six qu’elle assure d’excellente manière.Sa force de caractère, ses aptitudes physiques et toute sa grande volonté de retrouver le haut niveau ne sont pas passées inaperçues puisque le coach national a fait encore une fois appel à ses bons et loyaux services.Elle assimile cœur et raison, cran et fougue. Ses qualités la vouent à adapter toutes les situations à sa faveur, c’est une bonne gagnante… mais elle est aussi bonne perdante. En quelques mots, c’est une véritable professionnelle. A l’âge de 22 ans, avec autant de qualités, Narimane avec du travail, des méthodes d’entraînements et une amélioration technique a encore tant de pages d’histoire du volley-ball encore blanches à écrire en lettres d’or. Elle devra, pour cela, rester lucide et égale à elle-même.

M. O.

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