L’Association Amgud au service des jeunes

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l Récemment créée, l’association Amgud vient combler un tant soit peu le vide culturel dans la localité. Effectivement la ville de Draâ El Mizan comme beaucoup d’autres villes, d’ailleurs, observe une léthargie dans ce domaine. “Ayant peur des divers vices qui guettent nos enfants, nous avons réfléchi au moyen de les prendre en charge”, nous a confié M. Karim Larbi en sa qualité de président d’Amgud, rencontré en marge d’une exposition organisée à la Maison de jeunes Mansouri-Arezki. Interrogé sur les objectifs précis de son association, notre interlocuteur nous a répondu : “On s’occupera des préoccupations des enfants et des jeunes sur tous les plans. On encouragera toutes les qualités artistiques. Ainsi, on fera tout pour leur épanouissement”. Dès sa création, Amgud a déjà participé à deux événements. Le premier juin dernier, Journée mondiale de l’enfance, les membres de l’association avaient concocté un programme allant de la kermesse jusqu’à des sorties en mer, ainsi qu’une visite aux enfants hospitalisés au service de pédiatrie de l’hôpital Krim-Belkacem de Draâ El Mizan. La deuxième participation est celle relative à la semaine organisée à la mémoire des martyrs du Printemps noir ainsi qu’à celle de Matoub Lounès. Pour cette deuxième date, le 25 juin, Amgud et les jeunes iront se recueillir sur la tombe du Rebelle.“Nous commençons à nous habituer à ces célébrations, mais nous ne comptons pas nous limiter à cette routine. Il faudra s’occuper beaucoup plus des jeunes”, a ajouté M. Karim Larbi. Dans le programme de l’association, nous avons pu relever que des visites guidées à des musées et des lieux archéologiques sont prévues.“Avant de lancer tout notre programme tracé pour une longue échéance, nous envisageons de faire des démarches pour offrir à ces jeunes des sorties-plage durant cette saison estivale. Nos jeunes ont besoin d’évasion car l’oisiveté est mère de tous les vices”, a conclu le président de l’association Amgud. Au demeurant de telles initiatives sont à encourager, car des forces occultes prêchent dans ces milieux juvéniles ô combien vulnérables. Il est souhaitable de voir d’autres associations venir à la rescousse de cette catégorie de personnes. En clair, Amgud, n’est qu’un autre espace offert à tous les jeunes qui voudraient échapper à l’emprise qu’exerce sur eux une société parfois impitoyable.

Amar Ouramdane

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