l Il est évident que, tout comme l’écrasante majorité des parents dont des enfants ont passé l’examen du baccalauréat 2006, je déplore, non sans une indicible amertume, les impardonnables erreurs qui ont entaché cet examen dans les séries sciences de la nature et de la vie et technique électronique. Car comment, en effet, ne pas admettre la légitime et fort compréhensible obstination des parents d’élèves et des candidats eux-mêmes à n’accorder aucune indulgence à ces professeurs qui ont confectionné des sujets déroutants, générateurs d’anxiété et de stress. Par ailleurs, les dégâts psychologiques causés par ces malencontreuses erreurs pour le moins scandaleuses, ont indéniablement fragilisé et déstabilisé nos naïfs et innocents enfants dans les autres épreuves de surcroît.Il s’agit de savoir, maintenant, si la Fédération nationale des associations des parents d’élèves est suffisamment consciente de l’ampleur de la faute professionnelle et de ses effets induits pour qu’elle puisse envisager au plus vite une défense correcte et efficace des intérêts et des droits de ces élèves lycéens du reste souvent frustrés d’assiduité pédagogique, fréquemment pris en otages tout au long de leur cursus, ce que nul n’ignore, n’est-ce pas ? Alors, de grâce, Messieurs les décideurs, de quelque bord que vous soyez : Pour rendre justice, pour réparer, aucune formule que l’on voudrait compensatoire ne sied dans ce genre de situation si elle ne consiste pas en l’annonce officielle de l’organisation d’une deuxième session.Donnez à nos enfants une chance, d’ailleurs mille fois méritée, donnez-leur de la joie, de l’espoir. J’ose espérer, au nom de tous les parents des candidats de la session 2006, que le ministère de l’Education saura faire montre de compréhension et de magnanimité.
Mme Salhi née SaïdiParente d’élèves Béjaïa