“Les militants du FFS ont constaté que la gestion de l’APC par le maire FLN se caractérise par une gestion opaque et unilatérale des affaires locales, absence totale de concertation et de débats au sein de l’assemblée, prise de discussions irréfléchies, populistes et contraires aux besoins de la population”, rédige la section locale.Dans une déclaration rendue publique hier, le FFS déclare que malgré les multiples rappels à l’ordre du P/APC par les élus et devant une situation qui perdure, “le FFS a décidé du retrait de ses élus de toutes les instances exécutives de l’APC”.Le président de cette assemblée, selon les adeptes du plus vieux parti d’opposition a été intronisé sur une note ministérielle, étant le plus âgé des candidats.Devant le spectre du blocage, soulignent les militants d’Aït Ahmed et après une large concertation, le FFS a décidé finalement de faire partie du nouvel exécutif installé à l’issue des élections partielles du 24 novembre 2005. Cette décision a été présentée, il y a huit mois, comme “un arrangement arithmétique indispensable au fonctionnement de l’assemblée”, d’autant plus que les dernières élections ont donné lieu à des résultats ne favorisant aucune formation (3 sièges pour chacune des formations, à savoir le FFS, le FLN et les Indépendants).Chemin faisant, le FFS a accepté les incompatibilités politiques en mettant en place une assemblée délibérante susceptible de prendre en charge, dans l’immédiat, les multiples doléances des citoyens.Peine perdue, puisque même les arrangements effectués avec le FLN, et conditionnés par trois principes, à savoir la transparence, la bonne gouvernance et l’obligation de rendre des comptes ont été tout bonnement bafoués.Conscient des conséquences qui pourraient en découler de sa décision, le FFS écrit qu’”il est important de rappeler que le contexte des Ouadhias ne pouvait justifier un éventuel blocage aux conséquences graves. Sur les salaires des travailleurs, le fonctionnement de l’administration locale et les intérêts des citoyens”.Ce qui démontre au plus haut niveau, le climat de mésentente entre les élus et les divergences politiques entre deux formations politiques.Une mésentente qui handicape la majorité des APC de la wilaya et qui a des retombées négatives sur le quotidien des citoyens.Toutefois, la formation d’Aït Ahmed ne compte pas rester à ce stade de protestation. “Les élus du FFS ne ménageront aucun effort pour restituer la gestion des affaires publiques au public et à la population”, conclut le document.
M. Aït Frawsen