Draâ El Mizan est l’une des plus anciennes villes de la wilaya de Tizi Ouzou. Si des secteurs comme celui de l’habitat ont connu un véritable essor, notamment ces dix dernières années, en revanche l’amélioration urbaine enregistre toujours un manque qui n’échappe d’ailleurs à personne, surtout en ce qui concerne l’état des artères de la ville. Hormis les axes principaux traversant la ville et qui connaissent parfois quelques rapiéçages, sinon rien d’autres. On croit savoir qu’une enveloppe conséquente aurait été dégagée pour le bitumage de plus de 18 kilomètres en urbain car, pour le rural, l’APC a consommé tous les budgets qui lui ont été accordés : routes de Draâ Sachem et d’Igarichène, de Belouadi et un tronçon à Boufhaïma, déjà goudronnées. Dernièrement, nous avons pris attache avec Didouche Hamou, maire de Draâ El Mizan, pour en s avoir plus sur le lancement du bitumage en ville. «C’est vrai, nous avons obtenu des projets dans le cadre urbain, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des procédures à entreprendre. Tout est prêt», nous a-t-il déclaré avant d’expliciter la situation. «Le bitumage en tapis du tronçon du quartier dit l’Abattoir jusqu’au centre-ville, c’est-à-dire jusqu’à la pompe d’essence sera lancé incessamment.Il constituera le volet de l’amélioration du cadre urbain. Une deuxième tranche a été prévue, mais il faudrait attendre la fin du projet du réseau d’assainissement des eaux pluviales, en cours». Au demeurant, aussi bien la population que les usagers des artères et routes de la ville attendent la réfection de certaines rues, à titre d’exemple telle celle menant du CEM Frères Harchaoui à la cité Caper. Elle présente non seulement des nids-de-poule mais des bosses ressemblant à celles d’un dromadaire. Par ailleurs, nous avons appris que les travaux de trottoirs à Boufhaïma, des réalisation bourgade située à quelque cinq kilomètres de la ville de Draâ El Mizan, sur la RN 68, sont en cours.
Amar Ouramdane