Une dizaine d’anciens travailleurs de l’Eriad se sont regroupés, hier matin, devant le siège du bureau de wilaya de l’UGTA. Pour rappel, près de 80 salariés qui sont en rupture de contrat les liant à l’Eriad et qui sont actuellement affiliés à la Cnac exigent du bureau de l’UGTA de Bouira de créer leur section syndicale. Une demande qui semble irrecevable d’un point de vue juridique selon les dires du secrétaire général du bureau de Bouira qui affirme, toutefois, avoir demandé une dérogation pour ce cas de figure. Il faut savoir que les anciens salariés de l’Eriad de Bouira avaient signé un contrat dans lequel figuraient de multiples engagements, dont la réinsertion dans leurs postes de travail respectifs si l’Eriad s’ouvrait aux actionnaires. Le anciens travailleurs de cette entreprise confient qu’il y a des entraves administratives qui bloquent la création de la section syndicale “nous avons tenu une assemblée générale pour élire un bureau qui sera chargé de déposer l’agrément de notre section, mais à ce jour, la disponibilité de formulaire de PV d’installation fait défaut”.Les contestataires disent s’être même rendu à Alger, pour discuter avec les syndicalistes de l’UGTA mais sans suite favorable. A ce sujet, les anciens salariés exigent que les clauses du contrat signé soient entièrement respectées. Les ex-travailleurs de l’Eriad se disent victimes d’une machination qui ne dit pas son nom, et comptent entamer prochainement des actions susceptibles de leurs permettre de sauver l’avenir de l’Eriad, un avenir dont ils se disent soucieux.
Hafidh B.