Selon les données publiées par l’Office national des statistiques (ONS), un renforcement de 20 000 véhicules a été rajouté au parc automobile algérien en 2005. Ce renfort reste toujours « insuffisant et insignifiant », en dépit de la progression continue des entrées. Elle est estimée à environ 4% pour les véhicules touristiques, souligne l’ONS.L’augmentation des immatriculations et réimmatriculations des véhicules touristiques s’est poursuivie. En 2005, il a été enregistré 570 747 unités dont 103 526 véhicules neufs, un taux qui représente 18,1% du chiffre global. Aussi on dénombre 101 529 véhicules touristiques et 42 088 utilitaires sur les 162 363 véhicules neufs importés (mais pas tous écoulés) par les concessionnaires durant l’année 2005.Les marques françaises représentent toujours le plus grand nombre de nouvelles entrées (35 946 unités), suivies des marques japonaises avec 26 386 unités et des sud-coréennes avec 26 103 véhicules. Dans ce même contexte, l’ONS souligne qu’une forte tendance à l’utilisation du gas-oil a été constatée l’année écoulée. Sur les 103 526 véhicules neufs mis en circulation, 52 336 d’entre eux avaient le gas-oil comme source d’énergie, soit un peu plus de la moitié (50,6 %) des nouvelles immatriculations.L’année précédente avait été marquée, selon les données avancées par l’ONS, par l’interdiction, à partir de fin septembre, de l’importation de véhicules de moins de trois ans avec, en perspective, la mise en place d’un système de cahier des charges pour les concessionnaires automobiles. En outre, vers la fin de 2005, rassure la même source, le parc automobile national s’élevait à un peu plus de 3,2 millions de véhicules répartis en véhicules touristiques (59,35 %), camions (9,75%), camionnettes (20,33%), autocar-autobus (1,62%), tracteurs agricoles (3,86%), remorques (3,12 %), motos (0,29 %) et les véhicules spéciaux (0,09%).
Synthèse Ziyad D.