Malgré les efforts considérables que ne cessent de déployer les pouvoirs publics pour le parachèvement de l’électrification rurale, il reste toujours des villages qui n’ont pas encore atteint un taux de couverture total. Dans la commune de Ain Zaouia par exemple, les habitants du village de Bouhamou se plaignent toujours de l’absence pour 27 foyers du branchement électrique conforme aux normes établies par Sonelgaz. De ce fait, l’alimentation en énergie électrique s’effectue illicitement, vu que les villageois n’ont pas d’autres choix pour bénéficier de cette commodité.Au demeurant, selon un membre du comité de village de Bouhamou. “Notre attente a trop duré en dépit de plusieurs réclamations auprès des Autorités locales lesquelles, semble-t-il, font l’impasse sur ce dossier”.Du côté de l’APC, on n’ignore rien de ce problème. Selon l’ancien administrateur communal, qui est très au fait du programme d’extension du réseau électrique dans la commune, “le recensement des foyers non concernés par les extensions a été effectué à temps et il ne reste plus qu’à la direction des mines de la wilaya (DMI) de prendre en charge les travaux”.Mais, d’un autre côté, des écueils peuvent être rencontrés sur le terrain, du moment qu’il s’agit surtout d’habitations isolées. La DMI n’intervient que pour un groupe d’habitations de plus de dix, sinon chaque citoyen devra solliciter un branchement individuel à partir du réseau existant. Par ailleurs, le village de Mechmel situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune enregistre le même retard pour vingt-deux foyers non raccordés à l’électricité du village, d’où la nécessité d’opérer une extension par la création d’un nouveau réseau d’alimentation à l’aide d’un nouveau poste transformateur. A signaler enfin que durant les années précédentes, la DMI a créé plus de cinq nouveaux réseaux électriques, notamment dans les lotissements situés au chef-lieu et les plus grands villages de la commune, à savoir l’Azib n’Cheikh et Tizi Ameur.
M. Haddadi
