Pour une bonne gestion de l’état civil

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Regroupant magistrats et responsable locaux des communes du département et d’autres municipalités voisines de la banlieue est d’Alger, cette rencontre a favorisé un débat sur de nombreux thèmes liés au cadre juridique de la gestion de l’Etat civil.Les enquêtes effectuées au niveau des mairies ont fait ressortir, selon le procureur général près la cour de Boumerdès, Sayeh Boukerzaza, de nombreuses anomalies, entre autres l’insuffisance des compétences en matière administrative, l’absence de recyclage pour les agents de l’état civil. Il rappellera dans la même optique les fonctions de l’officier de l’état civil, notamment celles de veiller à l’enregistrement des différents actes et leur ordonnancement annuel, conformément à l’article 12 de la même structure.Le même conférencier insiste sur la nécessité de recourir aux délégations de signature pour éviter les pertes de temps préjudiciables aux citoyens. Se référant également à l’article 7 de l’état civil mettra en exergue l’étroite collaboration entre ces agents administratifs et les tribunaux de la circonscription, entendu que “des procès-verbaux de tout registre sont remis chaque année à l’institution juridique locale”. Dans la perspective de moderniser les services de l’état civil, on a rappelé aussi la nécessité de généraliser l’utilisation de l’outil informatique dans la notification et l’enregistrement des différents actes administratifs.Sans s’apesantir sur les causes de détérioration des documents (au niveau de certaines mairies), on s’est entendu aussi sur l’urgence de les renouveler. Et pour éviter toute complication administrative, il faudrait établir aussi deux exemplaires pour chaque registre renouvelé, a-t-on recommandé. Il va dans dire que la rencontre d’hier s’inscrit dans le cadre des nouvelles dispositions liées globalement à la réforme de la justice. Justice est avant tout synonyme d’ordre, de bon fonctionnement des structures mises en place au service des citoyens.

Salim Haddou

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