266 familles nécessiteuses recensées

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A deux mois du Ramadhan, la liste des bénéficiaires de l’aide est déjà connue.

D’ailleurs, depuis l’an dernier, on ne distribue plus de denrées alimentaires mais un chèque que les bénéficiaires retireront, au niveau des bureaux de poste. «C’est une très bonne initiative. En donnant un chèque, on évite beaucoup de problèmes», a estimé le chef du service social de l’APC. Le même responsable a également confié qu’au départ, il y avait 322 inscrits. «Après l’étude de tous les dossiers, suivant les critères d’éligibilité et en respect de la réglementation en vigueur pour bénéficier de cette aide, nous avons sélectionné 266 chefs de famille. Ces derniers ont des dossiers conformes, qui ne souffrent aucune irrégularité. C’est un travail fait dans la transparence totale. Donc, ce sera un chèque de 6 000 DA, au lieu des produits alimentaires», a-t-il expliqué. Et de détailler ces subventions : «L’APC a voté une enveloppe de 40 millions de centimes et la Direction de l’administration locale (DAL) a concouru avec 120 millions de centimes. Le total sera divisé à raison de 6 000 dinars par bénéficiaire, sachant qu’il y a 266 chefs de famille.» D’ailleurs, toutes les démarches sont entamées, afin que cet argent arrive dans les comptes des bénéficiaires dans les délais, toujours selon ce chef de service.

«Nous n’allons pas attendre les derniers jours du mois d’avril pour activer l’opération. Tout est prêt, afin que cette catégorie de personnes n’attende pas un jour de plus», a-t-il souligné. De son côté, le maire, Ali Amrani, a signalé que le travail fait en commission a été approuvé par l’Assemblée, parce qu’il ne souffrait aucune irrégularité, surtout que les textes sont clairs à ce sujet. Et de préciser: «Nous essaierons de voir comment satisfaire d’autres familles, en cas d’existence d’autres voies de financement. Mais pour le moment, notre APC ne peut aller au-delà de ses moyens, sachant que les subventions de l’État sont trop réduites.» Il a dans ce sens appelé les âmes charitables et les entrepreneurs de la région à mettre la main à la poche pour venir en aide aux familles non retenues par la commission sociale, car ne répondant pas aux critères fixés par la réglementation. Bien que l’option de verser de l’argent dans les comptes des familles nécessiteuses soit un bon choix pour beaucoup de raisons, néanmoins, certains estiment que l’ancienne méthode, qui consistait à remettre des colis alimentaires aux familles dans le besoin, répondait plus à la demande. «Quand c’était des couffins alimentaires, il y avait une marge de manœuvre. On pouvait, par exemple, partager le nombre de produits d’un même colis sur deux familles habitant la même maison. Aujourd’hui, il y a un déséquilibre. Comment va faire une veuve sans enfant à charge pour bénéficier de 6 000 DA ou une famille composée de dix personnes ?», s’est interrogé un ancien élu. Certains pensent donc qu’il faudra ajouter d’autres critères pour satisfaire le plus grand nombre de familles, alors que beaucoup estiment que 6 000 DA sont insuffisants.

Amar Ouramdane

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