La session d’automne s’ouvrira le 3 septembre

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l Après plusieurs mois de repos, les députés de l’Assemblée populaire nationale vont reprendre le chemin de l’hémicycle Zirout-Youcef au le 3 septembre prochain. Un communiqué du bureau de l’assemblée, diffusé hier en fin d’après-midi, a mis fin, en effet, au suspens ayant entouré l’ouverture de la session d’automne du Parlement.Alors que le Conseil de la nation avait déjà donné la date de la reprise de ses travaux, l’institution que préside Amar Saâdani s’est enfermé dans un silence curieux, d’autant plus qu’une telle décision est prise de concert entre les deux chambres du Parlement, comme cela est stipulé dans la Constitution.À la lecture du communiqué qui a sanctionné la réunion, hier, du bureau de l’Assemblée, il en ressort que, comme d’habitude, les députés n’auront pas beaucoup de travail à faire. Sur le plan quantitatif, le document ne fait état que de six projets de lois soumis par le gouvernement. Il s’agit notamment du code des investissements, de la lutte contre la contrebande, statut de la Fonction publique, du service civil, la loi sur la santé, les finances et l’agriculture. Sur le plan qualitatif, il y a lieu de signaler que des lois importantes, à l’instar de celle relative au statut de la Fonction publique, sont déjà promulguées par ordonnance présidentielle au début de mois de juillet, ce qui ne laissera à l’APN qu’un rôle de figurant qui n’aura aucun impact sur le texte en question.Déjà à la clôture de la précédente session, l’APN s’est distinguée par un absentéisme endémique, puisque dans plusieurs plénières, le nombre de députés ne dépassait même pas la trentaine. Même présents, certains parlementaires quittaient leur siège aussitôt la séance ouverte, ce qui dénote du manque d’intérêt suscité par les textes proposés à débat. A cela s’ajoute le fait que beaucoup de textes importants sont promulgués directement par décrets présidentiels. Et rares, voire inexistants, sont les textes de lois proposés par l’institution législative. Ne passent à l’assemblée que les propositions faites par le gouvernement sans véritable débat, sinon l’adhésion inconditionnelle, notamment des députés de l’Alliance présidentielle. Il est à noter que la session qui s’ouvrira le mois de septembre pourrait être la dernière de la présente législature, puisque les prochaines élections législatives auront lieu au mois de mai de l’année prochaine, comme l’a annoncé récemment le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni.

Ali B.

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