L’école primaire Cheikh-Belhaddad de Seddouk Ouadda attend avec impatience le rafistolage d’un logement d’astreinte datant de l’ère coloniale et dont l’état de la toiture menace de s’effondremer, notamment les premières tuiles formant l’ossature, situées sur le pourtour, totalement arrachées et menaçant de tomber sur les têtes de nos enfants et du personnel de l’établissement qui reprendront le chemin de l’école ces jours-ci. Si l’on s’en tient à cela, ce logement inhabité depuis belle lurette est laissé à l’abandon, ce qui a fait que son état s’est détérioré par les eaux de pluie qui s’infiltrent à l’intérieur et ruissellent sur les façades. Autre fait pertinent qui ne peut passer inaperçu : la route qu’utilisent les potaches est très dangereuse. Empruntant d’abord un tronçon de la RN 74, dont l’accotement totalement raviné à certains endroits, les écoliers sont obligés de circuler sur la chaussée s’exposant ainsi aux chauffards sans vergogne qui roulent à des vitesses vertigineuses. Autres faits marquants, les ralentisseurs et les panneaux signalant tout danger font défaut, puis, continuant sur un chemin qui monte, rocailleux, sinueux et non aménagé, d’ailleurs très boueux en hiver, lequel est encore raviné par les eaux de pluies et qui regorge de saillies et de creux et traversé par plusieurs tuyaux d’eau potable de gros diamètres et une conduite d’eaux usées laissée au milieu du chemin à ciel ouvert, tout ceci constitue un danger permanents pour ces laissés-pour-compte. Dans ce contexte, les difficultés scolaires des écoliers sont innombrables auxquelles s’ajoutent ces insuffisances indéniables. Alors comment réussir le pari de la réussite pour nos enfants ?
L. Beddar
