Manque de civisme et absence des services d’hygiène

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A proximité de la poste de Saharidj se trouve les locaux de l’ancien siège de la garde communale dont la partie inférieure de la façade donnant sur la rue principale est composée de garages reconvertis en locaux commerciaux que l’APC a cédé en location à de jeunes chômeurs ; jusque-là tout va bien, il n’y a rien à dire, là où le bât blesse, c’est à partir du moment où le garage situé à l’angle de cette bâtisse mitoyenne à l’agence postale du chef lieu de la commune construite en surélévation par rapport à ce service public, est transformé en gargote spécialisée en friture particulièrement du poisson. Exigu, ce commerce composé d’une seule pièce ne possède aucun système d’évacuation des eaux destinées à la vaisselle, au nettoyage du local ou aux ingrédients utilisés pour la préparation des repas. Ces eaux usées, déversées directement sur la devanture de la gargote sous forme de véranda protégée par une clôture de roseaux, dévalent l’espace en pente pour déboucher sur l’escalier de l’entrée principale de la poste où elle forment une flaque dans laquelle pataugent du matin au soir les nombreux usagés. L’eau savonneuse, poisseuse et gluante est extrêmement glissante, ceux qui empruntent l’escalier raide pour parvenir à l’intérieur de la poste doivent d’abord et obligatoirement se “mouiller les pieds” dans cette matière visqueuse en laissant des traînées sur les marches de l’escalier et l’intérieur du hall qui fait office de salle d’attente, l’on ne peut traverser cet espace sans que le relent caractéristique d’un port de pêche ne vienne à l’esprit tellement l’odeur du poisson est forte et agressive. En plus de l’odeur dérangeante que respirent à longueur de journée les clients et les guichetiers de la poste, cette rigole d’eaux usées est un véritable nid de germes qui risquent de vous accueillir à l’entrée de ce service public heureusement fort bien entretenu à l’intérieur et respirant la propreté et le calme ajoutés à une prestation des plus honorables, malgré le manque apparent de moyens humains et logistiques, une prestation et un accueil exemplaires malheureusement relégués au second plan par la saleté de cette partie de la voie publique à l’entrée de l’édifice, une contrainte qui peut facilement être levée grâce à la pose d’un système d’évacuation sur quelque cinq mètres tout au plus. Sachant que la majorité des clients de la poste sont des retraités dont la plupart d’un âge assez avancé, une chute au niveau de cet escalier glissant serait fatale.

Omar Soualah

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